TechnoFOUNDERS crée des start-up technologiques pour les chercheurs

« TechnoFOUNDERS se donne 2 mois maximum pour évaluer la pertinence d’un projet technologique et envisager de créer une start-up, annonce Olivier Le Blainvaux, co-fondateur de cette jeune entreprise, installée au 503 depuis décembre 2014. Aujourd’hui à peine 1 brevet sur 1 000 arrive sur les marchés ! Beaucoup d’innovations germent dans les laboratoires, mais les chercheurs qui les portent n’ont pas toujours les compétences, le temps, ni l’ambition de les valoriser en créant une entreprise. C’est ce que nous proposons de faire pour eux ». TechnoFOUNDERS vise donc les projets innovants au plan technologique et qui n’ont pas d’entrepreneur pour les conduire au marché. Et, se présente comme « le premier venture builder français ».

« Il est important de tester très vite le marché »

TechnoFounders P et O Le Blainvaux« Nous n’accompagnons pas les porteurs de technologies, nous créons des start-up pour et avec eux », résume Olivier Le Blainvaux. Si TechnoFOUNDERS entretient des rapports étroits avec eux, notamment dans la phase de prototypage, sa mission principale se situe ailleurs. Son équipe de business developers et de techniciens intervient dans l’élaboration du business plan, la recherche éventuelle de financement, la prospection commerciale, etc. « Il est important de tester très vite le marché et, si besoin, de réorienter le projet en fonction des opportunités qu’il offre ». Toutes les opportunités commerciales sont ainsi étudiées.

« Les chercheurs ont toujours un rôle à jouer dans une start-up technologique propulsée par TechnoFOUNDERS, qu’ils adoptent le rôle de consultant technologique, de CTO, ou même de CEO ». Concrètement, TechnoFOUNDERS est le premier actionnaire des entreprises qu’elle crée. Un accord de licence et/ou de transfert de capital est conclu avec l’établissement de tutelle du laboratoire de recherche.

« Nos partenaires, et non nos clients, insiste Olivier Le Blainvaux, sont principalement les unités de valorisation ou les Satt qui sont performants pour identifier les projets innovants, mais qui peuvent avoir besoin d’entrepreneurs pour les valoriser ».

4 projets de création de start-up dès 2015

Toutes les start-up créées ne survivront pas. Mais, Olivier Le Blainvaux et son frère (jumeau) Pierre ont acquis une expérience solide dans ce domaine. Tous deux diplômés de Polytechnique, ils ont poursuivi leurs études à Columbia University (New York) où ils ont démarré leur apprentissage de la culture anglo-saxonne des affaires. Pierre a ensuite travaillé pendant quatre ans au sein du cabinet McKinsey. Olivier, lui, a notamment évolué dans le groupe Rocket Internet qui l’a conduit à cofonder de nombreuses start-up. Par exemple, Jumia, le pendant d’Amazon en Afrique, qui est passée en deux ans de 5 à 5 000 salariés.

« Nous travaillons déjà sur 25 projets dont certains sont en cours de prototypage, indique Olivier Le Blainvaux. 4 start-up pourraient être lancées dès cette année ». TechnoFOUNDERS compte à ce jour 5 personnes, mais ses effectifs devraient rapidement augmenter. En mars, l’entreprise a annoncé une levée de fonds de 500 000 € auprès de personnalités privées pour accompagner son lancement.

Olivier Fermé

www.technofounders.com