Archives de catégorie : L’Esprit 503

« La nouvelle génération d’entrepreneurs apportent une nouvelle dynamique »

Christine Bruneau travaille au 503 depuis l’ouverture du centre entrepreneurial. D’abord recrutée à l’accueil, elle en est aujourd’hui responsable administrative et logistique. Rencontre avec ce témoin privilégié de l’évolution du 503…

En 2006, l’IOGS quittait le bâtiment 503, à Orsay, pour ses locaux actuels de Palaiseau. Le projet de reconvertir le site historique de l’école en centre d’entreprises est lancé. Mais, les conditions étaient-elles réunies pour accueillir les premiers établissements ?

Christine Bruneau : « Il y a neuf ans, le plateau de Saclay était déjà attractif pour les entreprises innovantes. Situé au cœur du centre scientifique d’Orsay, le bâtiment 503 dispose alors de beaucoup d’espace pour les héberger. La difficulté, c’est que tout restait à faire. C’était un peu comme si vous rentriez dans un bâtiment évacué suite à un exercice de sécurité incendie. Tout était désert, ou presque, car il restait beaucoup de mobiliers et d’affaires.

A quoi ressemblait la vie au 503 les premières années ?

Christine Bruneau : Le 503 compte près de 10 000 m2 de bureaux. Les premières années, le bâtiment était bien vide. Les premières entreprises se sont installées en 2007. Certaines sont toujours présentes de nos jours, comme Force A, Iveo Technologies, Ingesym ou Sprai. L’association Scientipôle Initiative faisait également partie des pionnières.

En 2008, les élèves de la première promotion de Filière Innovation-Entrepreneurs (FIE) sont arrivés. Ils n’étaient pas nombreux. A la dernière rentrée, 50 étudiants se sont engagés dans cette formation.

Depuis le déménagement de l’IOGS, un seul laboratoire est resté sur place. 2015 marque un tournant puisque son transfert est prévu d’ici la fin de l’année, la nouvelle salle blanche étant terminée à Palaiseau.

L’ambiance est bien différente aujourd’hui. Avec 27 entreprises hébergées à ce jour, c’est environ 200 personnes qui évoluent au quotidien au 503.

Comment s’est modernisé le centre ?

Christine Bruneau : Le 503 paraît vieillot à première vue, mais les visiteurs sont toujours étonnés de la modernité des activités qui s’y développent. Et, l’environnement de travail a beaucoup changé ces dernières années.

Au 503, il faut parfois se débrouiller avec les moyens du bord. Tout un état d’esprit. Par exemple, j’ai participé à repeindre un couloir et la cafétéria avec François Balembois, Directeur de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation, Frédéric Capmas, responsable de la FIE, et d’autres personnes issues de start-up. J’accompagne les entrepreneurs qui arrivent dans leur installation, le suivi de leurs travaux. De nombreux résidents ont apporté leur contribution pour embellir les espaces communs du bâtiment.

Le 503 est un espace mutualisé. Chacun doit évoluer dans le respect des autres résidents. Rappelons que les entreprises hébergées s’engagent à travers une convention de partenariat. Cet engagement se traduit notamment par un soutien pédagogique aux élèves de FIE.

En dehors de l’aménagement du bâtiment, le concept « Espace 503 » se déploie aujourd’hui. Concrètement, qu’est-ce que cela signifie ?

Christine Bruneau : Il s’agit d’un ensemble de dispositifs qui visent à conduire les projets innovants sur le marché. Sur la forme, l’Espace 503 se construit autour d’un environnement de travail novateur, favorisant la créativité et les échanges entre les entreprises.

Depuis deux ans, l’organisation de l’Innovation Summer Camp’ de l’Université Paris-Saclay a été l’occasion de réaménager le 503. Des espaces de coworking ont été créés, à l’image de la salle de créativité dédiée au Design Thinking. Une salle de visioconférence a vu le jour. La signalétique a été améliorée et la couleur a fait son apparition dans les couloirs. Des lieux de convivialité ont aussi été aménagés. Enfin, le FabLab a été agrandi.

A présent, il est question de complètement relooker l’accueil du centre. Celui-ci accueillant de plus en plus de visiteurs et, à l’occasion, des manifestations extérieures.

L’arrivée de jeunes entrepreneurs s’accompagne-t-elle d’une nouvelle dynamique ?

Christine Bruneau : Les premières entreprises hébergées étaient le plus souvent portées par des dirigeants expérimentés, à la recherche d’espace pour conduire leur activité. Un peu surdimensionné, peu accueillant aussi, l’environnement général ne les poussait peut-être pas à s’insérer dans une dynamique collective. La plupart des entrepreneurs évoluaient de manière assez indépendante.

Aujourd’hui, les interconnexions entre les résidents sont nombreuses. La nouvelle génération de créateurs est attentive à construire un cadre agréable et ouvert. A l’image du déjeuner mutualisé mensuel, les rendez-vous de convivialité sont appréciés et entrés dans les habitudes. Les différents événements de vie interne ont vraiment boosté les échanges entre les entrepreneurs.

Ces jeunes créateurs veulent faire du 503 un lieu d’émulation collective. La plupart comprend l’importance de donner de son temps pour accompagner les élèves de FIE. Parfois, ils en sont eux-mêmes issus. La première année de création, les étudiants de l’IOGS bénéficient d’un accès gratuit à leurs bureaux et au FabLab.

Si elle se montre participative à la vie du centre, la nouvelle génération d’entrepreneurs se révèle aussi plus exigeante en matière de services. Il faut s’adapter, souvent dans l’urgence. Travailler au 503 est un excellent remède pour garder l’esprit jeune ».

Propos recueillis par Olivier Fermé

Eric Michel inaugure un programme arts et sciences à l’IOGS et au 503

Eric Michel, Portrait, credit Jennifer WestjohnEric Michel, artiste de la lumière, rejoint l’Institut d’Optique Graduate School pour une expérience « Arts et Sciences » inédite en école d’ingénieurs.

A l’occasion de l’année internationale de la lumière, l’Institut d’Optique Graduate School lance une initiative « Art et Sciences » pour ses élèves-ingénieurs SupOptique avec Eric Michel.

Inside light Eric Michel

Inside light. Eric Michel

L’objectif de cette initiative est d’explorer le formidable potentiel de la photonique pour marier les sciences et l’esthétique grâce aux technologies nouvelles. Les élèves-ingénieurs travaillent dans cet objectif avec l’artiste Eric Michel à l’élaboration d’oeuvres d’art.

Le centre entrepreneurial de l’Institut d’Optique, le 503, offre un espace idéal pour cette initiative : matériel, FabLab, espaces modulaires et surtout, créativité du lieu et de ses résidents.

Outre ses ateliers de créativités avec des élèves de première année, Eric Michel lancera des appels à projets à destination des élèves et des enseignants pour identifier des pistes de travail et des idées de réalisations nécessitant la mise au point ou l’usage de technologies photoniques.

www.ericmichel.fr

Portrait d’Eric Michel: crédit photo: Jennifer Westjohn

Inside light: crédit photo: Eric Michel

Conférence inaugurale sur la lumière et la perception dans l’art .

 

Des réseaux professionnels immergés au cœur du 503

Le centre entrepreneurial de l’Institut d’Optique Graduate School accueille trois associations dédiées aux activités innovantes : Scientipôle, Opticsvalley et Nova Green. Autant de portes ouvertes pour les porteurs de projet et les jeunes pousses du 503 sur des réseaux professionnels créateurs d’opportunités.

ScientipoleScientipôle : du financement au développement d’entreprises innovantes

L’implantation des Scientipôles (Initiative et Croissance) au 503 est historique. L’association Scientipôle a été créée en 2002 sur le plateau de Saclay. Elle a depuis ouvert un bureau à Paris, mais son siège social demeure au centre entrepreneurial de l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS).

En ce début d’année, Scientipôle conduit des travaux de rénovation et d’agrandissement de ses locaux. Il s’agit notamment d’améliorer l’accueil des entreprises (du 503 et extérieures), également d’organiser dans de meilleures conditions les comités d’agrément qui s’y tiennent.

Les Scientipôles visent à accélérer la croissance des jeunes entreprises franciliennes innovantes, d’abord dans la phase d’amorçage commercial (Scientipôle Initiative), puis dans la phase de croissance (Scientipôle Croissance).

L’association propose un bouquet de services sur 3 ans : financement (prêt d’honneur à taux zéro, audit gratuit), animation (parcours thématiques avec des experts, soirées Networking, soirées témoignages…), services de Business développement subventionnés à 50 % grâce au FEDER.

Scientipôle est non seulement le plus important interlocuteur de financement et d’accompagnement en amorçage des startups innovantes franciliennes, mais aussi le seul à être éligible au régime du mécénat (dons déductibles fiscalement).

Scientipôle Croissance fédère une communauté de plus d’une centaine d’experts et de consultants, 50 entrepreneurs expérimentés, 40 investisseurs, une vingtaine de partenaires publics et privés. Objectif : aider les jeunes entreprises innovantes à atteindre 1 M€ de CA en 3 ans

Une présence permanente au 503

Constituée de 12 collaborateurs, l’équipe assure une permanence au 503 tous les lundis. En charge de la gestion des prêts d’honneur et des budgets des deux associations, le pôle ressource (Flor Pasquay et Christelle Cerda) est, lui, présent sur place de façon permanente. Julien Sébrier, chargé d’affaire en charge de l’Essonne, y tient également des permanences plusieurs fois par semaine.

L'Esprit 503 equipe scientipole 2015Scientipôle intervient aussi auprès des étudiants de la Filière Innovation-Entrepreneurs (FIE) de l’IOGS : animation d’un cours sur le financement des jeunes entreprises innovantes, participation au jury.

« Notre présence au 503 permet de créer une relation privilégiée avec les entreprises que nous accompagnons. Mais, notre porte est aussi ouverte à l’ensemble des porteurs de projet qui y sont hébergés », indique-t-on chez Scientipôle.

16 entreprises du 503 bénéficiaires d’un prêt d’honneur

Depuis 2003, 16 entreprises du 503 ont bénéficié d’un prêt d’honneur de l’association. Le montant moyen des prêts délivrés aux entreprises s’élève à 54 000 €. Actuellement, 4 entreprises issues du 503 font partie du programme d’accélération proposé par Scientipôle Croissance (Climmod, Enovasense, Innov+ et Damae Medical).

L’accès des bénéficiaires aux grands comptes constitue l’un des axes privilégiés cette année par l’association. De quoi accélérer la croissance des entreprises accompagnées.

O.F.

www.scientipole-initiative.org

www.scientipole-croissance.org

 

OpticsvallleyOpticsvalley, une porte ouverte sur la filière optique-photonique

Depuis début 2014, Opticsvalley dispose d’un bureau permanent au 503. Cette présence du « réseau des hautes technologies en Ile-de-France » au centre entrepreneurial de l’IOGS représente un atout pour ses résidents, qu’ils soient entrepreneurs ou étudiants de la Filière Innovation-Entrepreneurs (FIE).

L’intérêt est réciproque. « Pour un réseau comme Opticsvalley, il est important de compter parmi ses membres non seulement des PME et des grands groupes, mais aussi des jeunes pousses innovantes comme celles du 503 », observe Philippe Baud, le référent de l’association sur le plateau de Saclay.

L'Esprit 503 Opticsvalley matinale 503 start up

Des Start-up du 503 à la matinale Opticsvalley

Un accès facilité vers les dispositifs régionaux, nationaux et européens

Créée en 1999, Opticsvalley compte plus de 200 adhérents. Mais, son champ d’action s’étend au-delà de ses membres, sur l’ensemble de l’écosystème de l’innovation technologique de la région Ile-de-France. A l’international, Opticsvalley constitue une porte d’entrée sur le réseau européen Photonics 21, les appels à projets de Bruxelles et l’accompagnement des entreprises à l’étranger, notamment aux Etats-Unis dans le cadre du French Tech Hub.

Pour les entreprises en activité, Opticsvalley est d’abord l’interlocuteur régional du Comité National d’Optique et de Photonique (CNOP). L’association est un relais vers les dispositifs d’aide de la filière, comme le Défi Photonique pour les établissements qui souhaitent diversifier leurs activités. Autre exemple, le 5 février dernier, Opticsvalley et Nova Green ont invité le Conseil général de l’Essonne à présenter son programme Astre aux dirigeants du 503. Les deux associations accompagnent les entreprises qui souhaitent répondre à l’appel à projets départemental.

Une relation de proximité gagnante pour les entreprises du 503

Opticsvalley mène une mission d’animation au sein du 503. Les événements organisés sont autant d’occasions pour les entreprises du centre de rencontrer des partenaires potentiels. « Le fait d’évoluer sous le même toit fait que chacun se connaît bien désormais, explique Philippe Baud. Lorsqu’un événement ou un dispositif est susceptible d’intéresser une entreprise, je pense spontanément à elle ».

Cette bonne connaissance mutuelle a conduit Opticsvalley à convier quatre entreprises du 503 d’Orsay (Tematys, Innov+, Catopsys, Enovasense), plus Qiova de l’Espace 503 de Saint-Etienne, pour participer au séminaire qu’elle a organisé sur Les enjeux de la photonique pour l’industrie automobile, le 20 mars dernier, au Centre technique PSA Peugeot Citroën, à Vélizy-Villacoublay.

Le 10 février dernier, Opticsvalley a choisi d’organiser sa première Matinale sur « Les start-up des lieux innovants » au 503 (notre photo). L’occasion pour les participants extérieurs de découvrir trois entreprises innovantes du centre : Archimej Technology (analyseur de sang portable), Phonoptics (capteur acoustique en environnement hostile) et Innov+ (système d’assistance à la vigilance au volant).

O.F.

www.opticsvalley.org

NovagreenNova Green : recherche et innovation au service des éco-activités

« Les technologies optiques sont une composante importante du développement des éco-activités. Elles constituent le socle de la prévention environnementale par les progrès qu’elles portent en termes d’analyse et de mesures », considère Guillaume Ebel, chargé de programme chez Nova Green.

Créée en 2011 à l’initiative du Conseil général de l’Essonne, avec le soutien de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Essonne et l’Agence pour l’Economie en Essonne, l’association vise à promouvoir le développement des éco-activités en Ile-de-France. En réunissant des collectivités, des entreprises et des acteurs académiques, Nova Green crée un effet réseau favorable à l’émergence de projets collaboratifs.

Créer une véritable filière économique

« Il existe un vivier d’acteurs qui travaillent sur les thématiques environnementales. Le but de Nova Green est de transformer ce vivier en une véritable filière économique, en s’appuyant notamment sur le potentiel de la recherche et des entreprises innovantes du territoire ».

Si les éco-activités dites « traditionnelles » entrent dans le champ d’action de l’association, l’accent est donc mis sur la recherche et l’innovation. D’où son installation au centre entrepreneurial de l’IOGS, au cœur du plateau de Saclay.

« Nos services concernent tous les stades de la vie des entreprises, de l’accompagnement des porteurs de projet au développement des activités », précise Guillaume Ebel. Nova Green se charge aussi de faire la promotion de ses membres, par exemple à l’occasion d’événements professionnels, de visites de sites ou encore en réalisant des vidéos de présentation.

Des projets concrets sur le territoire

Sur la vingtaine d’adhérents que compte l’association, une dizaine sont des collectivités locales, principalement des communautés d’agglomération essonniennes. Il s’agit de les accompagner dans la conduite de projets de territoire. Ces partenaires publics jouant un rôle d’entraînement sur toute la filière des éco-activités. Nova Green attache une importance fondamentale à soutenir l’expérimentation et la démonstration des projets sur le terrain, pour des retombées concrètes et visibles.

Deux de ses adhérents évoluent au 503 : Climmod (mesures des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle d’un territoire) et Ivea Solution (analyse élémentaire par spectroscopie de plasma induit par laser). Nova Green a notamment accompagné cette dernière pour mener une expérimentation de tri du plastique issu des déchets électroniques sur l’éco-site de Vert-le-Grand (Semardel).

O.F.

www.nova-green.org

 

De la recherche au marché, les consultants experts du 503

Hébergés au centre entrepreneurial de l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS), trois établissements spécialisés proposent accompagnement et solutions techniques pour conquérir le marché.

IVEO Technologies : le rouage indispensable à une bonne fiabilité industrielle

Iveo Technologies Bernard Laloux

Bernard Laloux – IVEO Technologies

Installée au 503 depuis 2009, IVEO Technologies a été créée par Bernard Laloux, diplômé de l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS), et Denis Mangeot, ingénieur spécialiste en électronique et en programmation de systèmes.

IVEO Technologies est un bureau d’ingénierie dans le domaine de l’optoélectronique. « Nous fournissons des solutions techniques pour fiabiliser des outils technologiques souvent utilisés en conditions industrielles », résume Bernard Laloux. IVEO Technologies n’intervient pas sur le cahier des charges des produits de ses clients, mais conçoit des sous-ensembles ou des ensembles complets pour leur conférer une fiabilité de fonctionnement améliorée, pour un prix de revient abaissé. Autrement dit, le prestataire se positionne comme un rouage souvent indispensable pour concrétiser l’expérimentation de laboratoire en un produit livrable.

Récemment, IVEO Technologies a ainsi apporté son expertise au développement d’un capteur infra-rouge intégrant un détecteur refroidi. La carte assurant l’asservissement en température et la pré-amplification du signal procure une augmentation significative du rapport signal à bruit de l’ensemble.

La révision de la conception d’un bâti motorisé assurant la rotation à très haute vitesse d’un composant optique a également été menée avec succès. « Il s’agissait de réduire les vibrations de l’ensemble, donc de fiabiliser le montage », indique Bernard Laloux.

  • Contact, Bernard Laloux : bernard.laloux@iveotech.fr

 

DMF Action : le thermicien expert pour valoriser les produits de la recherche

DMF Action Michel Simonin

Michel Simonin – DMF Action

Retraité de l’industrie automobile, Michel Simonin est spécialiste en système thermique des groupes motopropulseurs automobiles, intervenant comme spécialiste produit. Après trente ans passés chez Valeo, il poursuit ses activités auprès de l’équipementier en tant que consultant. « Nous avons déposé une dizaine de brevets en commun, j’ai donc besoin aujourd’hui d’une structure pour envisager de les exploiter », explique-t-il.

D’où l’idée de reprendre la gérance de DMF Action, entreprise créée par le dirigeant d’Ivea Solution, Dominique Gallou, lui-même résident du 503. Michel Simonin prévoit de s’installer au centre entrepreneurial de l’IOGS courant mars. Comme un retour aux sources, lui qui a préparé sa thèse de fin d’études au 502, sur le transfert thermique solide-gaz en milieux poreux.

Chez Valeo, Michel Simonin a acquis une solide expérience en valorisation des produits issus de la recherche. Il intervient régulièrement auprès d’étudiants et de chercheurs (CEA, Université de Bordeaux…). Au 503, le consultant-entrepreneur va pouvoir transmettre son savoir-faire aux étudiants de la Filière Innovation-Entrepreneurs (FIE).

Une première collaboration engagée au 503: des contacts ont déjà été engagés avec une entreprise du 503. Sunhy Energy conçoit, fabrique et commercialise des solutions de dépollution et de réduction de la consommation de carburant. Michel Simonin souhaite lui apporter son expertise autour d’un produit permettant de produire de l’hydrogène par électrolyse de l’eau. Objectif : augmenter le rendement des moteurs automobile.

Dans le cadre de ses activités de consultant pour Valéo, le nouveau résident du 503 indique travailler notamment « à la transformation des gaz d’échappement en énergie électrique. Le principe est ancien et déjà utilisé sur des engins spatiaux. Mais, dans l’automobile, le défi est de trouver le moyen de rendre la technique pertinente au plan économique ».

  • Contact, Michel Simonin : michel.simonin11@wanadoo.fr

 

LMDC scrute les opportunités de marché au laser

Marc Faucheux LMDC

Marc Faucheux – LMDC

« Connecter les nouvelles technologies au marché », telle est la devise de Laser & Medical Devices Consulting (LMDC) créée en 2010. Résident du 503 depuis trois ans, Marc Faucheux accompagne entreprises de technologies innovantes, agences publiques (SATT, Clusters…) et laboratoires de recherche dans la mise en place de stratégies de marché : étude de marché, business plan, faisabilité technique, recherche de partenaires, outsourcing, management et suivi de la R&D, etc.

A l’origine titulaire d’un doctorat en physique, Marc Faucheux a toujours évolué dans l’environnement des lasers. Chez Quantel, il a notamment travaillé sur des programmes de l’Agence Spatiale Européenne (ESA) pour intégrer le premier laser sur un satellite et des lidars spatialisables. Toujours chez Quantel, Marc Faucheux a ensuite été responsable du développement des lasers médicaux, particulièrement en ophtalmologie et dermatologie. « Au cours de mes quinze dernières années, nous avons lancé 14 produits sur le marché ».

Une expertise pointue dans le domaine médical: le secteur médical et « life science » constitue le cœur d’activité de LMDC. En plus de conseils en stratégie de marché, Marc Faucheux intervient dans la mise en œuvre de Système de Management de la Qualité. De plus, il accompagne ses clients vers l’obtention de certifications (ISO, marquage CE, FDA). LMDC est membre du conseil d’administration de la Société Francophone des Lasers Médicaux (SFLM) et expert du pôle de compétitivité Medicen.

Plus largement, dans le domaine des lasers, LMDC est membre actif de l’AFOP et d’associations et clusters professionnels (Opticsvalley, ORA, EPIC). Marc Faucheux compte notamment parmi ses clients AlphaNov, le centre technologique du pôle de compétitivité Route des lasers, en région Aquitaine.

Labellisée Défi photonique, LMDC fournit un accompagnement dans le cadre du dispositif d’aide à la diversification des activités en photonique. « On retrouve de la photonique partout aujourd’hui, les débouchés ne se trouvent donc pas toujours là où on les cherchent intuitivement», constate Marc Faucheux.

  • Contact, Marc Faucheux : marc.faucheux@l-mdc.fr et www.l-mdc.fr

Olivier Fermé

Entreprendre et innover, même défi en mer comme à terre

depart-mapAu-delà de leurs performances, les sportifs de haut niveau s’apparentent à bien des égards à des entrepreneurs. Avec ses enjeux à la fois économiques et technologiques, l’univers de la voile offre un effet miroir saisissant des défis à relever par les créateurs innovants. Le parcours de Ian Lipinski est particulièrement intéressant de ce point de vue. Le 3 juin dernier, le navigateur est venu au 503 évoquer son aventure à l’occasion d’un événement baptisé « Innovation, Entrepreneuriat et Grands défis ». Il était accompagné de Thibault Mercey, président de Prestodiag et ancien de l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS), et de Vincent Renaud, élève de l’IOGS et copilote sur le 4J Trophy. Cette rencontre a été animée par Jean-Louis Frechin, président de l’agence d’innovations et de design numérique NoDesign.

La Classe Mini 6.50, un laboratoire d’innovations

Etudiants et acteurs économiques locaux ont pu découvrir à cette occasion combien les courses à la voile se jouent autant en mer que sur terre. Ingénieur aéronautique Supaéro, titulaire d’une Maîtrise de physique, Ian Lipinski court dans la Classe Mini 6.50, sur des voiliers de 6,50 mètres donc. Cette catégorie constitue aujourd’hui un véritable laboratoire d’innovations et une pépinière de talents avant de voir plus grand. Au palmarès de Ian Lipinski, entre autres : une 1ère place sur la Mini Fastnet 2013 et une 3e place sur Les Sables-Les Açores-Les Sables l’été dernier (comme en 2013), dans la catégorie supérieure prototype.

OFCET-Ch.hervé-i3En réalité, Ian Lipinski serait retenu dans la catégorie des bateaux de série si son Ofcet 6.50 avait été vendu à plus de dix exemplaires. Ce sera sans doute le cas un jour. En effet, le navigateur s’est engagé dans un projet innovant avec PrepaNautic en vue de sortir un nouveau 6.50 de série. Au regard des résultats obtenus en prototype, alors que le bateau n’en possède par les caractéristiques techniques (carbone, quille pendulaire, matériaux des voiles…), l’Ofcet 6.50 préfigure une nouvelle génération de voiliers.

Un vent d’« Entreprise(s) innovante(s) » souffle sur le projet

Comme pour la création d’entreprise innovante, ce challenge technologique, Ian Lipinski ne pourrait le relever sans le soutien de partenaires. Ses sponsors et mécènes traduisent bien le vent de nouveautés qui souffle sur ce projet de futur bateau de série. Baptisé « Entreprise(s) innovante(s) », il réunit des partenaires tels que Cap Digital et Innoeco, entreprise installée sur le plateau de Saclay. Sur le plan sportif, Ian Lipinski vise à présent une victoire sur la Transat 6.50 en 2015. De quoi offrir la meilleure visibilité à son Ofcet 6.50.

Suite aux échanges noués lors l’événement « Innovation, Entrepreneuriat et Grands défis », Ian Lipinski et Jean-Louis Frechin ont animé un atelier au Design Center de Thales Université pour les participants à l’Innovation Summer Camp’14.

Olivier Fermé

www.ianlipinski.com

MuQuans : de la recherche académique au CNRS à l’innovation technologique

Muquans gravimètre IOGS le 503MuQuans est le fruit d’une vingtaine d’années de recherche académique. Créée en 2011, cette entreprise spécialisée dans l’instrumentation de précision est aujourd’hui sur le point de commercialiser ses premiers produits, un gravimètre et une horloge atomique. Pour soutenir sa politique soutenue de R&D, et déployer sa stratégie commerciale, MuQuans a levé, en mai dernier, 1,7 M€ auprès de quatre fonds d’investissement (Irdinov, ACI, Aqui-Invest et ACE Management).

MuQuans compte un effectif de 13 personnes. Trois forment le socle de cette aventure entrepreneuriale exemplaire au plan du transfert technologique issu de la recherche : Bruno Desruelle, PDG de MuQuans, Philippe Bouyer, directeur du LP2N (Laboratoire Photonique, Numérique et Nanosciences), unité mixte de recherche entre l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS), l’Université Bordeaux 1 et le CNRS, et Arnaud Landragrin, directeur de recherche au SYRTE (Systèmes de Référence Temps-Espace), unité mixte de recherche du CNRS, de l’Observatoire de Paris et de l’Université Pierre et Marie Curie. Tous trois se sont connus il y a une vingtaine d’années, alors qu’ils préparaient leur thèse à l’IOGS.

« L’idée de MuQuans revient à Philippe Bouyer et Arnaud Landragrin, raconte son PDG. J’étais responsable des activités de recherche en photonique à la Direction Générale de l’Armement (ministère de la Défense) et nous étions restés en contact, notamment sur le plan professionnel. Ils m’ont alors parlé des potentialités exceptionnelles de leur brevet déposé à l’international et qui constitue les fondements de notre technologie actuelle ». Aujourd’hui, Philippe Bouyer et Arnaud Landragrin sont consultants scientifiques pour MuQuans. Ils conservent leurs activités de recherche au CNRS. Le code de la recherche autorise, en effet, leur mise à disposition à hauteur de 20 % de leur temps pour le compte d’un établissement privé.

L’exploitation du brevet du CNRS en exclusivité

Un accord de transfert technologique a été signé avec le CNRS à la création de MuQuans. Cet accord lui confère l’exclusivité pour l’exploitation du brevet déposé par les deux consultants scientifiques. Il permetde réaliser une mesure de gravité ultra-précise avec un nuage d’atomes froids, au moyen d’un unique faisceau laser. Cette technique va donner naissance à une nouvelle génération de gravimètre pour des mesures géophysiques (hydrologie, sismologie, exploration pétrolière ou minière…). Le premier gravimètre en version beta a été commandé pour la fin de l’année par un consortium de laboratoires de géophysique qui vont mener les premières expérimentations en hydrologie sur le terrain. Un technique similaire est également exploitée par MuQuans pour le développement de son horloge atomique, destinée à différentes applications métrologiques, aux télécommunications et au géopositionnement par satellite.

« Le 503 constitue l’environnement idéal »

D’abord installée à la pépinière Bordeaux Unitec, MuQuans a saisi l’opportunité de l’ouverture du 503 à Bordeaux, fin 2013, pour y établir son siège. « Pour notre société, le 503 constitue l’environnement idéal, notamment avec la présence sur place du LP2N avec qui nous poursuivons nos travaux de recherche, mais aussi celle d’ALPhANOV, le centre métrologique optique et lasers », explique Bruno Desruelle. La présence de la Filière Innovation-Entrepreneurs (FIE) de l’IOGS pourrait aussi, à terme, offrir de nouvelles perspectives de développement à MuQuans.

Olivier Fermé

www.muquans.com

Tematys produit un rapport sur la photonique pour le ministère de l’Industrie

TEMATYS - IOGS - le 503Menée de novembre 2013 à mai 2014, cette étude sur la photonique en France sera présentée à l’ensemble de la filière dans les prochains mois. Jacques Cochard, associé fondateur de Tematys explique l’origine de cette mission: « Historiquement, la filière optique-photonique a été largement soutenue en France par les Régions (Ile-de-France, Aquitaine, PACA…). Le statut de « Key Enabling technology » attribué à la photonique au niveau européen a amené le ministère de l’Industrie à commander un rapport pour mieux identifier les atouts de la France dans ce domaine et, éventuellement, déterminer comment structurer cette filière pour bénéficier pleinement de cet effet de levier européen ».

La photonique recouvrant une large palette d’applications, l’analyse des forces et faiblesses sur ces applications a permis de proposer des actions différenciées de soutien à la filière. « Nous avons effectué le premier état des lieux complet du secteur et produit un état statistique qui permet de nous comparer avec le secteur photonique allemand, détaille Jacques Cochard. Nous avons organisé le rapport autour de quatre grands types de marchés d’applications et proposé des modalités d’actions spécifiques en fonction de la typologie des acteurs industriels clefs sur ces marchés : secteurs stratégiques pour l’Etat, grands comptes, secteurs de croissances pour les PME, les entrepreneurs… ».

Tematys a consulté plus de 50 entreprises, une dizaine de laboratoires et l’ensemble des clusters du domaine. Sa bonne connaissance de la filière, consolidée par une solide réputation auprès de ses acteurs, lui a permis de se positionner sur cette mission du gouvernement. Tematys réalise en effet depuis quatre ans des rapports « technologies et marchés », des études et du sourcing pour des grands comptes français et étrangers. Elle accompagne également des laboratoires et des équipes de R&D pour valoriser les résultats de leurs recherches.

Les entreprises du 503 mises à contribution

« Le fait d’intervenir pour le compte d’un ministère peut d’abord susciter une certaine prudence de la part des acteurs interrogés, a constaté Jacques Cochard. Mais, notre bonne connaissance des différents marchés a permis de faciliter les échanges ». Hébergée au 503 depuis trois ans, Tematys a profité de la proximité offerte par cet environnement pour parfaire son analyse. « Le fait d’évoluer dans le même bâtiment, de bien nous connaître aussi pour certains, a permis d’entretenir des échanges informels et rendu notre travail plus efficace ».

Tematys s’est donc appuyé sur la Filière Innovation Entrepreneurs (FIE) de l’Institut d’Optique Graduate School. Elle a également interrogé plusieurs entreprises du 503, notamment Force-A et Ivea Technologie dont l’ancienneté et le parcours présentent des caractéristiques significatives. Et Jacques Cochard de conclure après ces échanges qu’ « il reste encore beaucoup d’espaces libres en France dans la photonique ».

Olivier Fermé

www.tematys.fr

La lumière du jour restituée par fibre optique chez Nova Green

ECHY installationFinis le teint blafard sous les néons, les insectes qui grillent sur l’halogène. Il est désormais possible d’éclairer une pièce en restituant la lumière du soleil (sans les ultra-violets et infrarouges) en la transportant par fibres optiques. Inimitable, l’éclairage naturel possède une richesse et une qualité qu’aucun système électrique ne peut égaler. De plus, en s’affranchissant en tout ou partie de consommer de l’électricité, cette technique s’inscrit dans une vision d’avenir respectueuse de l’environnement.

Dès le mois d’octobre prochain, les bureaux rénovés de l’association Nova Green au 503 bénéficieront d’un mode d’éclairage naturel. Fondée par deux anciens de Polytechnique, la société ECHY a été retenue pour déployer la solution. « Le centre entrepreneurial de l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS) se veut une vitrine des technologies optiques innovantes. Installer notre système chez Nova Green est donc une excellente opportunité pour ECHY qui bénéficiera ainsi d’un showroom pour l’Ile-de-France », se réjouit Niels Gomont, responsable du développement commercial d’ECHY. Incubée à l’école des Ponts ParisTech et à l’incubateurDescartes à Champs-sur-Marne, cette jeune entreprise a déjà installé  un dispositif équivalent à Vitrolles, pour l’éclairage de certaines parties du bureau d’études SETECInternational.

Un dispositif mêlant luminaires 100 % naturels et lampes hybrides

ECHY lumièreConcrètement, une dizaine de “lampes naturelles“ assureront l’éclairage des bureaux de Nova Green. « Il y aura des luminaires 100 % passifs, c’est-à-dire qui ne génèrent aucune consommation électrique, et d’autres hybrides couplant des Led avec la lumière extérieure acheminée par fibres optiques », détaille Niels Gomont. Pour ces dernières, à noter que la solution d’ECHY comprend un automatisme permettant de faire varier l’apport de l’une ou l’autre source lumineuse en fonction des besoins. Pour alimenter le système, environ 6 m2 de traceurs solaires et de modules de concentration vont être installés sur le toit du 503. « L’intégration dans le bâtiment sera relativement simple car nous empruntons les mêmes chemins que les fils électriques classiques », explique Niels Gomont.

Aujourd’hui, pour des questions de coûts, il est inenvisageable de révolutionner les modes d’éclairage à grande échelle de cette manière. Par ailleurs, la technologie se prête mieux aux constructions neuves. Son déploiement au centre entrepreneurial de l’Institut d’Optique Graduate School est rendu possible grâce à des financements publics de la part de l’Etat (Appel à Manifestation d’Intérêt, Investissements d’avenir) et de la Région (Aide à l’expérimentation pour plus d’innovation du Fonds régional pour l’innovation). Mais, ECHY l’annonce, « notre objectif à fin 2015 est de diviser les coûts par deux pour un produit deux fois plus performant ».

Olivier Fermé

www.echy.fr

www.nova-green.org

Les ingénieurs en optique coachés pour devenir des entrepreneurs

Sylvie WARYPour créer une entreprise, il faut devenir chef d’entreprise. Ainsi, lancer une activité est l’aboutissement d’un cheminement personnel chez le créateur. Pour accompagner les étudiants ingénieurs de la Filière Innovation-Entrepreneurs (FIE) dans leur projet d’entreprise, l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS) a intégré des séances de coaching à leur formation. Un binôme accompagne chaque groupe d’élèves. L’accompagnement porte sur l’innovation technologique et le positionnement de l’offre, mais aussi sur la définition du business model, la créativité et la personnalité des futurs dirigeants.

« En première année de FIE (2A), les étudiants, tous issus de prépas, sont un peu formatés, constate Sylvie Wary, coach business. Souvent, ils ne s’autorisent pas à remettre en cause les modèles existants et je dois d’abord leur faire comprendre qu’il faut imaginer, rêver, avant d’innover et de créer une entreprise ». Sylvie Wary accompagne les élèves pendant les deux années que dure leur formation, avec un suivi plus soutenu au démarrage.

« Le projet doit toujours répondre à un besoin client »

En 1ère année de FIE, les premiers mois visent à faire émerger les projets. Les étudiants doivent notamment tester leur pertinence sur le terrain. « Nous mettons beaucoup l’accent sur l’humain, explique Sylvie Wary. Ils doivent sans cesse s’interroger sur eux-mêmes, échanger entre eux et développer une démarche de curiosité pour être capable de faire évoluer leur idée de départ, mais également leur posture ». La coach s’appuie sur une méthodologie et des outils. Pour la méthodologie, elle s’inspire notamment du Design Thinking pour transmettre une approche structurante et innovante de leur modèle économique. « Le projet doit toujours répondre à un besoin client qui doit être vérifié sur le terrain », martèle Sylvie Wary aux ingénieurs entrepreneurs.

Les coachs attendent du concret de leurs élèves. Et cela, dès la phase de maturation des projets. « Les élèves ont souvent du mal à synthétiser leur réflexion, donc j’utilise des outils visuels peu habituels pour eux, comme le “mind map“, pour les entraîner à formaliser différemment leurs idées ». Et, tous les mardis, chaque groupe passe au révélateur de la présentation expresse en intégrant les nouveautés de la semaine. « Nous ne sommes pas là pour leur faire de cadeaux quand leur présentation ne convient pas. Ils sont encore dans un environnement sécurisant, nous devons les préparer à en affronter de bien plus difficiles  », prévient Sylvie Wary. Au cours des deux années de FIE, ils seront amenés à poursuivre l’exercice de la présentation en public, mais cette fois devant des intervenants extérieurs qui évoluent dans le milieu de création d’entreprise et du financement de projet.

Un profil d’ingénieur recherché

« Au bout d’un certain temps, un déclic s’opère et les étudiants entrent dans la peau d’entrepreneurs, observe Sylvie Wary. Ils deviennent plus autonomes et indépendants. C’est l’objectif de l’accompagnement ».Si les échanges entre les élèves et leurs coachs sont moins fréquents par la suite, ils demeurent réguliers et moins formels.

A l’issue de leur formation, tous ne créeront pas leur entreprise. Mais, tous auront acquis une approche économique et créative de la vie professionnelle qui leur confère un profil d’ingénieur différent.

Olivier Fermé