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Levée de fonds pour FORCE-A

Forece-A  Mesure de maturité de la vigneFORCE-A vient de réaliser une nouvelle levée de fonds avec le fonds CapAgro Innovation et ses investisseurs historiques.

« Cette levée va nous permettre d’intensifier les développements commerciaux de nos offres de services de diagnostics pour la viticulture et l’agriculture de précision. » précise Jean-Luc Ayral, Directeur général de FORCE-A.

Le communiqué de presse est ici  et vous pouvez voir les capteurs de FORCE-A en action sur ce lien.

Eric Michel inaugure un programme arts et sciences à l’IOGS et au 503

Eric Michel, Portrait, credit Jennifer WestjohnEric Michel, artiste de la lumière, rejoint l’Institut d’Optique Graduate School pour une expérience « Arts et Sciences » inédite en école d’ingénieurs.

A l’occasion de l’année internationale de la lumière, l’Institut d’Optique Graduate School lance une initiative « Art et Sciences » pour ses élèves-ingénieurs SupOptique avec Eric Michel.

Inside light Eric Michel

Inside light. Eric Michel

L’objectif de cette initiative est d’explorer le formidable potentiel de la photonique pour marier les sciences et l’esthétique grâce aux technologies nouvelles. Les élèves-ingénieurs travaillent dans cet objectif avec l’artiste Eric Michel à l’élaboration d’oeuvres d’art.

Le centre entrepreneurial de l’Institut d’Optique, le 503, offre un espace idéal pour cette initiative : matériel, FabLab, espaces modulaires et surtout, créativité du lieu et de ses résidents.

Outre ses ateliers de créativités avec des élèves de première année, Eric Michel lancera des appels à projets à destination des élèves et des enseignants pour identifier des pistes de travail et des idées de réalisations nécessitant la mise au point ou l’usage de technologies photoniques.

www.ericmichel.fr

Portrait d’Eric Michel: crédit photo: Jennifer Westjohn

Inside light: crédit photo: Eric Michel

Conférence inaugurale sur la lumière et la perception dans l’art .

 

Aëxor, experte en atmosphère explosive et technologie du vide

Bureau d’études spécialisé en ATEX (atmosphère explosive) et technologie du vide, Aëxor propose une offre globale allant de l’audit à la formation, en passant par la conception-fabrication de machines sur mesure.

Depuis 2006, la réglementation impose d’établir une cartographie des zones ATEX, autrement dit des sites présentant un risque explosif. Sont notamment concernés les outils de production sous-vide dans la mesure où ils intègrent l’utilisation de produits inflammables. En effet, des dispositions spécifiques s’imposent lors de leur manipulation. Le cœur d’activité d’Aëxor repose sur cette expertise des risques d’explosion en milieu industriel et dans l’environnement de la recherche.

Des solutions de mise en conformité des installations

«Aëxor l'équipe La plupart des grands bureaux d’études réalisent des zonages ATEX, mais notre offre est plus complète, explique Carine Vignolles, gérante d’Aëxor. Nous sommes en mesure de proposer des solutions de mise en conformité des installations, et même de concevoir des outils de production adaptés ». C’est ainsi, par exemple, qu’Aëxor a réalisé une machine de dépôt pour le fabricant de verre Essilor.

Aëxor prévoit de réaliser 500 K€ de chiffre d’affaires (CA) cette année, répartis à parts égales entre ses activités d’audit, de formation et de conception de machines. Sur le volet formation, l’entreprise est certifiée par l’INERIS, l’Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques, pour délivrer des formations Ism-ATEX. « Etant une petite structure, notre valeur ajoutée consiste aussi à proposer des formations sur mesure en fonction des contraintes liées aux installations de nos clients », précise Carine Vignolles.

20 % de l’activité réalisés en Asie

L’entreprise compte plus de 270 clients évoluant dans les domaines de la recherche et de l’industrie (agroalimentaire, cosmétique, automobile…). 20 % de l’activité sont réalisés en zones Asean, principalement en Thaïlande, Indonésie et à Singapour. Aujourd’hui, la gérante d’Aëxor constate que « même si une nouvelle dynamique souffle sur le territoire de Paris-Saclay, il est encore difficile pour une TPE d’accéder aux marchés des grands comptes ».

L’expertise d’Aëxor est reconnue des acteurs spécialisés. L’établissement fait notamment partie du comité de pilotage AFNOR S66A (atmosphères explosives) et participe au groupe du Comité (ministériel) de Liaison des Equipements ATEX (Clatex).

Créée en 2007, l’entreprise est l’une des pionnières du 503, où elle est installée depuis 2009. « Les rapprochements y sont facilités et des collaborations sont engagées avec de jeunes entreprises du centre », se réjouit Carine Vignolles.

Olivier Fermé

www.aexor.eu

Un étage du 503 dédié aux éco-technologies

Le Conseil général de l’Essonne a financé l’aménagement d’une aile du 3ème étage du bâtiment 503 qui sera dédié aux éco-technologies

Thierry Mandon au 503Le 16 février dernier, Thierry Mandon, secrétaire d’Etat à la Réforme de l’Etat et à la Simplification, a inauguré ces nouveaux locaux en répondant à l’invitation de Nova Green.. En 2011, il a été l’un des fondateurs de cette association dédiée aux éco-activités dans le cadre de ses fonctions au Conseil général de l’Essonne et à l’Agence pour l’Economie en Essonne.

Concrètement, ce sont 350 m2 qui ont été entièrement aménagés par le Conseil général de l’Essonne. Une partie de cette surface devient le nouveau siège de Nova Green qui s’insère dans une dynamique partagée avec l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS) en faveur du développement des éco-technologies.

Des bureaux pour les start-up « éco-tech »

Salle de détente - Batiment 503En plus des bureaux de Nova Green, des espaces ont été prévus pour accueillir des jeunes pousses innovantes. Ces start-up participeront de la dynamique collective du 503. Cette proximité avec l’association doit aussi leur permettre de bénéficier d’un accompagnement sur mesure pour se développer.

Les locaux comprennent un espace de réunion et une salle dédiée à l’organisation d’événements. Ils sont à la disposition de l’ensemble des résidents du 503. Sur la forme, Nova Green a l’ambition de faire de son siège une vitrine de l’innovation au service de l’environnement. Le mouvement est enclenché. Dans certaines salles, déjà, la société Echy a déployé son système de lampes à éclairage naturel.

En septembre dernier, l’IOGS et Nova Green déployaient ensemble une solution de mobilité durable (voitures électriques partagées) pour les résidents du 503 avec la société MOPeasy.

Olivier Fermé

Photonic FabLab : nouveaux outils et ouverture aux entreprises extérieures

Traveler Digital CameraLe Photonic FabLab est l’infrastructure phare du centre entrepreneurial de l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS). Passage indispensable pour la plupart des entreprises résidentes du 503, comme pour les porteurs de projet de la Filière Innovation-Entrepreneurs (FIE), cette salle de 250 m2 abrite une large gamme de matériels pour leur permettre de passer à la phase de prototypage produit. L’étape est incontournable pour transformer une idée en un concept de marché.

Le FabLab du 503 est ouvert aux entreprises extérieures. Moyennant une adhésion, elles ont accès à des outils pour lesquels elles ne réaliseraient pas l’investissement. De plus, en s’insérant dans cet environnement, elles bénéficient d’un rapprochement facilité avec le réseau des établissements du centre. Les activités R&D engagées avec le Photonic FabLab de l’IOGS sont éligibles au crédit d’impôt recherche.

Imprimante 3D, marquage laser et caméra thermique

Image thermiqueEn 2015, l’offre du FabLab s’enrichit. L’IOGS investit dans de nouveaux outils : nouvelle imprimante 3D, machine de découpe et de marquage laser, fraiseuse compacte numérique, caméra thermique, système de collage UV, etc. L’Institut fait également l’acquisition d’une licence professionnelle de SolidWorks, le logiciel de conception assistée par ordinateur. Ces investissements sont réalisés avec le soutien du Fonds européen de développement régional (FEDER) et du Fonds pour l’innovation dans l’industrie (F2I).

Logo sponsors FabLab« La phase de prototypage est essentielle dans le process d’innovation technologique. En enrichissant encore son offre, le FabLab va offrir un niveau de service adapté aux besoins de la plupart des PME innovantes du territoire, pas seulement à celles évoluant dans le domaine de l’optique-photonique », assure Philippe Aubourg, directeur du 503. L’ensemble du nouveau matériel est attendu avant l’été.

Le 503 est maintenant reconnu comme un lieu d’innovation de l’Université Paris-Saclay.

Olivier Fermé

Entrepreneuriat étudiant: l’Université Paris-Saclay s’inspire de la FIE

Entrepreneuriat étudiant: l’Université Paris-Saclay s’inspire de la FIE pour construire une pédagogie active sur le Campus

picto-positif-rvb-hdL’entrepreneuriat étudiant occupe une place stratégique dans le projet de l’Université Paris-Saclay. A peine créée officiellement, l’Université a ainsi répondu, le 27 février dernier, à l’appel à projets lancé par la Caisse des Dépôts sur le thème de la Culture de l’Innovation et de l’Entrepreneuriat : dans le cadre des investissements d’avenir, 20 M€ de subventions seront consacrés au niveau national à un nombre limité de projets de sensibilisation à l’esprit d’entreprendre.

« Pour encourager la création d’entreprises par nos étudiants, l’Université Paris-Saclay met en place un noyau de pratiques pédagogiques actives qui pourront ensuite être déployées dans les différents établissements du Campus », explique Pierre Gohar, directeur délégué à l’Innovation et aux Relations avec les Entreprises de l’Université Paris-Saclay.

« La FIE, c’est un peu le cœur du réacteur »

Pour constituer ce socle pédagogique commun, l’Université Paris-Saclay a notamment choisi de s’appuyer sur la Filière Innovation-Entrepreneurs (FIE) de l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS), l’un des 19 membres qui la composent. « La FIE, c’est un peu le cœur du réacteur », compare Pierre Gohar. Dans le cadre de cet appel à projets national, l’Université Paris-Saclay devait proposer une pédagogie active (« Learning by doing ») de l’entrepreneuriat, telle que l’école d’ingénieurs la pratique depuis 2006 avec la FIE.

L’IOGS est donc directement associée à l’appel à projet Culture de l’Innovation et Entrepreneuriat. Sont également parties prenantes l’Institut Mines-Télécom, l’Ecole Polytechnique, HEC, l’Université Paris-Sud (UPS) et l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, l’IRT System X et Cancer Campus (UPS).

 

Des profils de collaborateurs recherchés

affiche3-V5-OK« Nombre de partenaires industriels sont intéressés de voir se développer une culture de l’entrepreneuriat étudiant fondée sur la pratique », constate Pierre Gohar. Concrètement, ces partenaires économiques joueront d’abord un rôle de fournisseurs d’idées auprès des étudiants du Campus engagés dans une filière entrepreneuriale. C’est pour eux une bonne façon de tester la pertinence de leurs projets.

Mais, ces mêmes entreprises partenaires apprécient également les profils d’étudiants entrepreneurs dans le cadre de leurs recrutements. « Les grands groupes industriels, notamment, sont favorables à toutes initiatives susceptibles de renforcer la vision créative de leurs futurs collaborateurs, explique Pierre Gohar. Ces profils d’étudiants entrepreneurs sont recherchés car, le plus souvent, ils ont développé au cours de leur projet une capacité à collaborer et à évoluer dans des environnements de travail complexes ». Autonomie et qualité relationnelle des collaborateurs seront déterminants dans les process d’innovation ouverts de demain.

Olivier Fermé

www.universite-paris-saclay.fr

Des réseaux professionnels immergés au cœur du 503

Le centre entrepreneurial de l’Institut d’Optique Graduate School accueille trois associations dédiées aux activités innovantes : Scientipôle, Opticsvalley et Nova Green. Autant de portes ouvertes pour les porteurs de projet et les jeunes pousses du 503 sur des réseaux professionnels créateurs d’opportunités.

ScientipoleScientipôle : du financement au développement d’entreprises innovantes

L’implantation des Scientipôles (Initiative et Croissance) au 503 est historique. L’association Scientipôle a été créée en 2002 sur le plateau de Saclay. Elle a depuis ouvert un bureau à Paris, mais son siège social demeure au centre entrepreneurial de l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS).

En ce début d’année, Scientipôle conduit des travaux de rénovation et d’agrandissement de ses locaux. Il s’agit notamment d’améliorer l’accueil des entreprises (du 503 et extérieures), également d’organiser dans de meilleures conditions les comités d’agrément qui s’y tiennent.

Les Scientipôles visent à accélérer la croissance des jeunes entreprises franciliennes innovantes, d’abord dans la phase d’amorçage commercial (Scientipôle Initiative), puis dans la phase de croissance (Scientipôle Croissance).

L’association propose un bouquet de services sur 3 ans : financement (prêt d’honneur à taux zéro, audit gratuit), animation (parcours thématiques avec des experts, soirées Networking, soirées témoignages…), services de Business développement subventionnés à 50 % grâce au FEDER.

Scientipôle est non seulement le plus important interlocuteur de financement et d’accompagnement en amorçage des startups innovantes franciliennes, mais aussi le seul à être éligible au régime du mécénat (dons déductibles fiscalement).

Scientipôle Croissance fédère une communauté de plus d’une centaine d’experts et de consultants, 50 entrepreneurs expérimentés, 40 investisseurs, une vingtaine de partenaires publics et privés. Objectif : aider les jeunes entreprises innovantes à atteindre 1 M€ de CA en 3 ans

Une présence permanente au 503

Constituée de 12 collaborateurs, l’équipe assure une permanence au 503 tous les lundis. En charge de la gestion des prêts d’honneur et des budgets des deux associations, le pôle ressource (Flor Pasquay et Christelle Cerda) est, lui, présent sur place de façon permanente. Julien Sébrier, chargé d’affaire en charge de l’Essonne, y tient également des permanences plusieurs fois par semaine.

L'Esprit 503 equipe scientipole 2015Scientipôle intervient aussi auprès des étudiants de la Filière Innovation-Entrepreneurs (FIE) de l’IOGS : animation d’un cours sur le financement des jeunes entreprises innovantes, participation au jury.

« Notre présence au 503 permet de créer une relation privilégiée avec les entreprises que nous accompagnons. Mais, notre porte est aussi ouverte à l’ensemble des porteurs de projet qui y sont hébergés », indique-t-on chez Scientipôle.

16 entreprises du 503 bénéficiaires d’un prêt d’honneur

Depuis 2003, 16 entreprises du 503 ont bénéficié d’un prêt d’honneur de l’association. Le montant moyen des prêts délivrés aux entreprises s’élève à 54 000 €. Actuellement, 4 entreprises issues du 503 font partie du programme d’accélération proposé par Scientipôle Croissance (Climmod, Enovasense, Innov+ et Damae Medical).

L’accès des bénéficiaires aux grands comptes constitue l’un des axes privilégiés cette année par l’association. De quoi accélérer la croissance des entreprises accompagnées.

O.F.

www.scientipole-initiative.org

www.scientipole-croissance.org

 

OpticsvallleyOpticsvalley, une porte ouverte sur la filière optique-photonique

Depuis début 2014, Opticsvalley dispose d’un bureau permanent au 503. Cette présence du « réseau des hautes technologies en Ile-de-France » au centre entrepreneurial de l’IOGS représente un atout pour ses résidents, qu’ils soient entrepreneurs ou étudiants de la Filière Innovation-Entrepreneurs (FIE).

L’intérêt est réciproque. « Pour un réseau comme Opticsvalley, il est important de compter parmi ses membres non seulement des PME et des grands groupes, mais aussi des jeunes pousses innovantes comme celles du 503 », observe Philippe Baud, le référent de l’association sur le plateau de Saclay.

L'Esprit 503 Opticsvalley matinale 503 start up

Des Start-up du 503 à la matinale Opticsvalley

Un accès facilité vers les dispositifs régionaux, nationaux et européens

Créée en 1999, Opticsvalley compte plus de 200 adhérents. Mais, son champ d’action s’étend au-delà de ses membres, sur l’ensemble de l’écosystème de l’innovation technologique de la région Ile-de-France. A l’international, Opticsvalley constitue une porte d’entrée sur le réseau européen Photonics 21, les appels à projets de Bruxelles et l’accompagnement des entreprises à l’étranger, notamment aux Etats-Unis dans le cadre du French Tech Hub.

Pour les entreprises en activité, Opticsvalley est d’abord l’interlocuteur régional du Comité National d’Optique et de Photonique (CNOP). L’association est un relais vers les dispositifs d’aide de la filière, comme le Défi Photonique pour les établissements qui souhaitent diversifier leurs activités. Autre exemple, le 5 février dernier, Opticsvalley et Nova Green ont invité le Conseil général de l’Essonne à présenter son programme Astre aux dirigeants du 503. Les deux associations accompagnent les entreprises qui souhaitent répondre à l’appel à projets départemental.

Une relation de proximité gagnante pour les entreprises du 503

Opticsvalley mène une mission d’animation au sein du 503. Les événements organisés sont autant d’occasions pour les entreprises du centre de rencontrer des partenaires potentiels. « Le fait d’évoluer sous le même toit fait que chacun se connaît bien désormais, explique Philippe Baud. Lorsqu’un événement ou un dispositif est susceptible d’intéresser une entreprise, je pense spontanément à elle ».

Cette bonne connaissance mutuelle a conduit Opticsvalley à convier quatre entreprises du 503 d’Orsay (Tematys, Innov+, Catopsys, Enovasense), plus Qiova de l’Espace 503 de Saint-Etienne, pour participer au séminaire qu’elle a organisé sur Les enjeux de la photonique pour l’industrie automobile, le 20 mars dernier, au Centre technique PSA Peugeot Citroën, à Vélizy-Villacoublay.

Le 10 février dernier, Opticsvalley a choisi d’organiser sa première Matinale sur « Les start-up des lieux innovants » au 503 (notre photo). L’occasion pour les participants extérieurs de découvrir trois entreprises innovantes du centre : Archimej Technology (analyseur de sang portable), Phonoptics (capteur acoustique en environnement hostile) et Innov+ (système d’assistance à la vigilance au volant).

O.F.

www.opticsvalley.org

NovagreenNova Green : recherche et innovation au service des éco-activités

« Les technologies optiques sont une composante importante du développement des éco-activités. Elles constituent le socle de la prévention environnementale par les progrès qu’elles portent en termes d’analyse et de mesures », considère Guillaume Ebel, chargé de programme chez Nova Green.

Créée en 2011 à l’initiative du Conseil général de l’Essonne, avec le soutien de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Essonne et l’Agence pour l’Economie en Essonne, l’association vise à promouvoir le développement des éco-activités en Ile-de-France. En réunissant des collectivités, des entreprises et des acteurs académiques, Nova Green crée un effet réseau favorable à l’émergence de projets collaboratifs.

Créer une véritable filière économique

« Il existe un vivier d’acteurs qui travaillent sur les thématiques environnementales. Le but de Nova Green est de transformer ce vivier en une véritable filière économique, en s’appuyant notamment sur le potentiel de la recherche et des entreprises innovantes du territoire ».

Si les éco-activités dites « traditionnelles » entrent dans le champ d’action de l’association, l’accent est donc mis sur la recherche et l’innovation. D’où son installation au centre entrepreneurial de l’IOGS, au cœur du plateau de Saclay.

« Nos services concernent tous les stades de la vie des entreprises, de l’accompagnement des porteurs de projet au développement des activités », précise Guillaume Ebel. Nova Green se charge aussi de faire la promotion de ses membres, par exemple à l’occasion d’événements professionnels, de visites de sites ou encore en réalisant des vidéos de présentation.

Des projets concrets sur le territoire

Sur la vingtaine d’adhérents que compte l’association, une dizaine sont des collectivités locales, principalement des communautés d’agglomération essonniennes. Il s’agit de les accompagner dans la conduite de projets de territoire. Ces partenaires publics jouant un rôle d’entraînement sur toute la filière des éco-activités. Nova Green attache une importance fondamentale à soutenir l’expérimentation et la démonstration des projets sur le terrain, pour des retombées concrètes et visibles.

Deux de ses adhérents évoluent au 503 : Climmod (mesures des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle d’un territoire) et Ivea Solution (analyse élémentaire par spectroscopie de plasma induit par laser). Nova Green a notamment accompagné cette dernière pour mener une expérimentation de tri du plastique issu des déchets électroniques sur l’éco-site de Vert-le-Grand (Semardel).

O.F.

www.nova-green.org

 

De la recherche au marché, les consultants experts du 503

Hébergés au centre entrepreneurial de l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS), trois établissements spécialisés proposent accompagnement et solutions techniques pour conquérir le marché.

IVEO Technologies : le rouage indispensable à une bonne fiabilité industrielle

Iveo Technologies Bernard Laloux

Bernard Laloux – IVEO Technologies

Installée au 503 depuis 2009, IVEO Technologies a été créée par Bernard Laloux, diplômé de l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS), et Denis Mangeot, ingénieur spécialiste en électronique et en programmation de systèmes.

IVEO Technologies est un bureau d’ingénierie dans le domaine de l’optoélectronique. « Nous fournissons des solutions techniques pour fiabiliser des outils technologiques souvent utilisés en conditions industrielles », résume Bernard Laloux. IVEO Technologies n’intervient pas sur le cahier des charges des produits de ses clients, mais conçoit des sous-ensembles ou des ensembles complets pour leur conférer une fiabilité de fonctionnement améliorée, pour un prix de revient abaissé. Autrement dit, le prestataire se positionne comme un rouage souvent indispensable pour concrétiser l’expérimentation de laboratoire en un produit livrable.

Récemment, IVEO Technologies a ainsi apporté son expertise au développement d’un capteur infra-rouge intégrant un détecteur refroidi. La carte assurant l’asservissement en température et la pré-amplification du signal procure une augmentation significative du rapport signal à bruit de l’ensemble.

La révision de la conception d’un bâti motorisé assurant la rotation à très haute vitesse d’un composant optique a également été menée avec succès. « Il s’agissait de réduire les vibrations de l’ensemble, donc de fiabiliser le montage », indique Bernard Laloux.

  • Contact, Bernard Laloux : bernard.laloux@iveotech.fr

 

DMF Action : le thermicien expert pour valoriser les produits de la recherche

DMF Action Michel Simonin

Michel Simonin – DMF Action

Retraité de l’industrie automobile, Michel Simonin est spécialiste en système thermique des groupes motopropulseurs automobiles, intervenant comme spécialiste produit. Après trente ans passés chez Valeo, il poursuit ses activités auprès de l’équipementier en tant que consultant. « Nous avons déposé une dizaine de brevets en commun, j’ai donc besoin aujourd’hui d’une structure pour envisager de les exploiter », explique-t-il.

D’où l’idée de reprendre la gérance de DMF Action, entreprise créée par le dirigeant d’Ivea Solution, Dominique Gallou, lui-même résident du 503. Michel Simonin prévoit de s’installer au centre entrepreneurial de l’IOGS courant mars. Comme un retour aux sources, lui qui a préparé sa thèse de fin d’études au 502, sur le transfert thermique solide-gaz en milieux poreux.

Chez Valeo, Michel Simonin a acquis une solide expérience en valorisation des produits issus de la recherche. Il intervient régulièrement auprès d’étudiants et de chercheurs (CEA, Université de Bordeaux…). Au 503, le consultant-entrepreneur va pouvoir transmettre son savoir-faire aux étudiants de la Filière Innovation-Entrepreneurs (FIE).

Une première collaboration engagée au 503: des contacts ont déjà été engagés avec une entreprise du 503. Sunhy Energy conçoit, fabrique et commercialise des solutions de dépollution et de réduction de la consommation de carburant. Michel Simonin souhaite lui apporter son expertise autour d’un produit permettant de produire de l’hydrogène par électrolyse de l’eau. Objectif : augmenter le rendement des moteurs automobile.

Dans le cadre de ses activités de consultant pour Valéo, le nouveau résident du 503 indique travailler notamment « à la transformation des gaz d’échappement en énergie électrique. Le principe est ancien et déjà utilisé sur des engins spatiaux. Mais, dans l’automobile, le défi est de trouver le moyen de rendre la technique pertinente au plan économique ».

  • Contact, Michel Simonin : michel.simonin11@wanadoo.fr

 

LMDC scrute les opportunités de marché au laser

Marc Faucheux LMDC

Marc Faucheux – LMDC

« Connecter les nouvelles technologies au marché », telle est la devise de Laser & Medical Devices Consulting (LMDC) créée en 2010. Résident du 503 depuis trois ans, Marc Faucheux accompagne entreprises de technologies innovantes, agences publiques (SATT, Clusters…) et laboratoires de recherche dans la mise en place de stratégies de marché : étude de marché, business plan, faisabilité technique, recherche de partenaires, outsourcing, management et suivi de la R&D, etc.

A l’origine titulaire d’un doctorat en physique, Marc Faucheux a toujours évolué dans l’environnement des lasers. Chez Quantel, il a notamment travaillé sur des programmes de l’Agence Spatiale Européenne (ESA) pour intégrer le premier laser sur un satellite et des lidars spatialisables. Toujours chez Quantel, Marc Faucheux a ensuite été responsable du développement des lasers médicaux, particulièrement en ophtalmologie et dermatologie. « Au cours de mes quinze dernières années, nous avons lancé 14 produits sur le marché ».

Une expertise pointue dans le domaine médical: le secteur médical et « life science » constitue le cœur d’activité de LMDC. En plus de conseils en stratégie de marché, Marc Faucheux intervient dans la mise en œuvre de Système de Management de la Qualité. De plus, il accompagne ses clients vers l’obtention de certifications (ISO, marquage CE, FDA). LMDC est membre du conseil d’administration de la Société Francophone des Lasers Médicaux (SFLM) et expert du pôle de compétitivité Medicen.

Plus largement, dans le domaine des lasers, LMDC est membre actif de l’AFOP et d’associations et clusters professionnels (Opticsvalley, ORA, EPIC). Marc Faucheux compte notamment parmi ses clients AlphaNov, le centre technologique du pôle de compétitivité Route des lasers, en région Aquitaine.

Labellisée Défi photonique, LMDC fournit un accompagnement dans le cadre du dispositif d’aide à la diversification des activités en photonique. « On retrouve de la photonique partout aujourd’hui, les débouchés ne se trouvent donc pas toujours là où on les cherchent intuitivement», constate Marc Faucheux.

  • Contact, Marc Faucheux : marc.faucheux@l-mdc.fr et www.l-mdc.fr

Olivier Fermé

Vers une plateforme standard pour instruments photoniques avec Koheron

La Filière Innovation-Entrepreneurs (FIE) n’aboutit pas toujours à lancer une activité à l’issue de la formation. Mais, l’envie n’est jamais définitivement abandonnée. C’est le cas de Jean Minet et Thomas Vanderbruggen, diplômés en 2008 de l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS). Les deux ingénieurs ont poursuivi leurs études par une thèse au Laboratoire Charles-Fabry de l’IOGS, le premier en imagerie multispectrale, le second en optique atomique. Il y a quelques mois encore, Jean Minet, issu de la première promotion FIE (2006-2008), travaillait chez Thales R&T.

Courant 2014, les deux anciens décident de s’engager dans l’aventure Koheron. Objectif : concevoir et commercialiser une plateforme de développement pour instruments photoniques à destination du monde de la recherche et de l’industrie. Min-Jung Kim, diplômée de l’IOGS et de l’Essec, a rejoint l’équipe. L’entreprise sera officiellement créée au premier semestre de cette année.

A la source, la cohérence de la lumière

Koheron au Fablab 503« Les instruments photoniques reposent sur l’interface entre l’optique, l’électronique et le logiciel, explique Jean Minet. Actuellement, les technologies utilisées dans les laboratoires sont souvent inadaptées à la réalisation d’un produit fonctionnel pour des raisons de coût, d’encombrement et de consommation électrique ».

L’idée consiste donc à proposer une plateforme compacte intégrable dans les instruments photoniques. Aujourd’hui, pour obtenir les mêmes fonctionnalités que le prototype Koheron, un ensemble de briques technologiques doivent être assemblées et programmées de manière indépendante.

Commercialisation d’un premier module fin 2015

Un premier module devrait être commercialisé fin 2015. Il sera compatible avec les instruments intégrant des lasers cohérents à faible puissance et doit permettre de contrôler, détecter et traiter les signaux laser modulés à haute fréquence. Ce premier produit devrait autoriser l’utilisation d’un large spectre de lasers (de 800 à 1 600 nm).

« La capacité de calcul embarquée permettra de traiter en temps réel le signal optique reçu à 125 MHz, annonce Jean Minet. De plus, le module disposera d’une connectique pour fibre optique afin de faciliter son intégration dans les systèmes complexes ». A cela, s’ajoute un serveur Internet intégré et un système d’exploitation pour programmer et contrôler l’ensemble depuis un ordinateur ou un Smartphone.

Gains d’espace, de vitesse de traitement et de coût

A ce jour, Koheron a conçu un premier démonstrateur au FabLab du 503. Il tient dans la main et offre la possibilité de générer, acquérir et traiter les signaux laser depuis un ordinateur. Sa taille et sa vitesse de traitement (utilisation de composants FPGA) en font déjà un produit attractif. « Son coût de fabrication revient environ cinq fois moins cher que les solutions élaborées aujourd’hui dans les laboratoires », affirme Jean Minet.

Koheron vise d’abord le marché de la recherche publique. L’opportunité pour l’entreprise de perfectionner sa technologie. Il s’agira ensuite de capter les industriels, « d’abord sur des marchés où les exigences en termes de certifications ne sont pas trop élevées, comme les instruments photoniques de mesure sur les chaines de fabrication ». Au préalable, les premiers contacts seront établis avec les industriels via des prestations de conseil.

En déployant sa technologie dans les laboratoires de recherche et au cœur des process industriels, Koheron pourrait casser la rupture technologique qui existe aujourd’hui entre ces deux environnements. De quoi faciliter, à terme, la conception de produits innovants.

Olivier Fermé

www.koheron.com