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Un élève de FIE à la baguette pour le premier TEDx Saclay

Paris-Saclay rejoint la communauté mondiale TEDx. Jeudi 12 novembre, était organisée la première conférence à l’échelle du territoire sur le modèle TED, concept lancé en Californie en 1984 et qui, depuis quelques années, est décliné à travers le monde sous licence TEDx.

Sur un thème lié à l’innovation, l’approche se veut pluridisciplinaire et pédagogique. Chaque intervention ne doit pas excéder 18 minutes. Filmées, les conférences sont ensuite diffusées sur TEDx Talks, chaine Youtube dédiée qui compte plus de 3 M d’abonnés. Plus de 30 000 vidéos en provenance d’environ 130 pays sont accessibles en ligne.

Depuis l’Institut d’Optique Graduate School, le TEDx diffusé sur une quinzaine de sites de Paris-Saclay

En cette Année internationale de la lumière et des techniques utilisant la lumière, le premier TEDx Saclay a porté sur le thème « Lumières ! Et si on diffusait la révolution dans les esprits ». L’événement s’est tenu à l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS) et a été diffusé en simultané sur une vingtaine de sites de Paris-Saclay : Proto 204, e-Lab HEC, Ecole Polytechnique, pépinière Palaiseau Entreprises, IncubAlliance, Technocentre Renault à Guyancourt, Garage @BellLabs de Nozay, etc.

La lumière a été explorée sous des aspects parfois inattendus, pas seulement scientifique. Parmi la dizaine d’intervenants, se trouvaient ainsi une danseuse chorégraphe (Ann Papoulis Adamovic), un artiste de « light painting » (Julien Breton), un représentant du réseau Cocagne pour une agriculture durable et solidaire (Jean-Guy Henckel)… Le rayonnement de l’événement se voulant international, il était question d’éclairer les consciences, en ce tricentenaire de la naissance du siècle des Lumières.

Deux conférenciers du 503

L’innovation entrepreneuriale a aussi été au rendez-vous. Deux personnalités du 503 ont donné des conférences : Anaïs Barut, la jeune dirigeante de DAMAE Medical, et Philippe Aubourg, directeur du centre entrepreneurial ces deux dernières années, avec une intervention sur l’innovation frugale.

Enseignant-chercheur au Laboratoire de Physique des Solides de l’Université Paris-Sud, Julien Bobroff, lui, a partagé son approche novatrice de la transmission du savoir. Passionné de physique quantique, il n’hésite pas à collaborer avec des designers, artistes et autres graphistes pour concevoir des objets de vulgarisation de sa discipline.

« Favoriser la réflexion en mêlant les approches »

Evénement à but non lucratif, ce premier TEDx Saclay a été porté par une quinzaine de personnes avec le soutien de l’association Ile de Sciences. Détentrice de la licence TEDx, Assya Van Gysel, ingénieure chez Alcatel-Lucent, a notamment été épaulée par Romain Pennec, élève de la Filière Innovation-Entrepreneurs (FIE) à l’IOGS, site de Talence près de Bordeaux.

« En prépa, les TEDx étaient un peu mon bol d’air, raconte Romain Pennec. L’an dernier, lorsque j’ai intégré l’IOGS, j’ai tout de suite eu le projet d’organiser un TEDx comme il s’en organisait déjà dans d’autres grandes écoles. Nos projets se sont alors rencontrés avec Assya Van Gysel ». Le futur ingénieur en photonique apprécie le format de ces conférences. « Le but est de favoriser la réflexion en mêlant les approches, d’être inspirant, un peu comme certains professeurs qui savent captiver l’attention de leurs élèves, et faire naître ou renforcer l’intérêt pour leur matière ».

Olivier Fermé

http://tedxsaclay.com

Les Conseillers du Commerce Extérieur déploient leur séminaire international à l’Institut d’Optique d’Aquitaine

A l’Institut d’Optique d’Aquitaine, les premières créations d’entreprise issues de la Filière Innovation-Entrepreneurs (FIE) pourraient intervenir d’ici un an. A la rentrée, six élèves ont en effet entamé leur dernière année de FIE, en même temps que leur dernière année du cursus d’ingénieur en photonique. Ces six élèves forment la première « promotion entrepreneuriale » de l’Institut d’Optique d’Aquitaine, qui a ouvert ses portes en 2012.

La FIE a été lancée en 2006 par l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS), site de Palaiseau. Dès le départ, la dimension internationale a été intégrée au programme de formation à l’entrepreneuriat. L’approche est depuis plébiscitée. D’où l’idée de la décliner cette année à l’Institut d’Optique d’Aquitaine, à Talence, près de Bordeaux. Comme à Palaiseau, cette ouverture sur le monde est assurée par les Conseillers du Commerce Extérieur (CCE).

Le séminaire international des CCE concerne uniquement les étudiants en dernière année de FIE. Dans la dernière ligne droite avant, peut-être, de créer leur entreprise, les élèves travaillent cette année-là sur le potentiel international de leur projet, en parallèle du prototypage produit, de la validation du concept… et du business model.

« En matière d’activités innovantes, il est important d’étudier très tôt le potentiel de développement à l’international », estime Pierre Clausse, CCE de l’Essonne intervenant en FIE depuis neuf ans. Jean-Pierre Besse, vice-président des CCE de l’Essonne en charge de la formation, intervenant lui aussi, abonde dans le même sens : « Il est impossible de ne pas penser international quand on innove, notamment sur les marchés de niche ».

Les clés pour se projeter à l’international

De novembre à février, les CCE animent une vingtaine de sessions et ateliers. L’objectif est non seulement de sensibiliser les futurs créateurs aux enjeux de l’international, mais aussi de leur donner les clés pour s’y projeter. « Pour aborder certains marchés, il est important d’appréhender la culture des pays », remarque Jean-Pierre Besse. Les différents dispositifs d’aide sont également passés au crible : financiers, juridiques, etc. De plus, des rencontres avec des dirigeants réalisant une activité à l’étranger ponctuent le séminaire.

Les CCE apportent aussi un soutien adapté à chaque projet d’entreprise. « L’occasion d’établir des contacts directs avec les CCE des pays que les futurs entrepreneurs ambitionnent de conquérir, ce qui peut se révéler très utile pour eux par la suite », observe Pierre Clausse.

Un réseau dense de Conseillers du Commerce Extérieur mobilisés à Bordeaux

L’Aquitaine compte 74 CCE. De quoi fournir toutes les compétences nécessaires aux étudiants créateurs de l’Institut d’Optique à Bordeaux. « Plus d’une cinquantaine sont déjà actifs auprès de la communauté étudiante », assure Luc Pelon, CCE d’Aquitaine qui met en place le séminaire international de FIE avec Henri de Waubert, responsable formation des CCE d’Aquitaine.

« Au-delà des compétences spécifiques que nous pouvons apporter aux étudiants créateurs, il s’agit de transmettre une certaine vision de l’international qui, généralement, les conforte dans leur envie d’entreprendre, assure Luc Pelon. Cela dans un environnement très favorable à l’innovation et à l’entrepreneuriat regroupé au sein de l’Institut d’Optique d’Aquitaine ».

La première promotion de FIE fait des émules à Bordeaux. Cette année, la Filière connaît un succès grandissant auprès des étudiants de l’Institut d’Optique : 14 se sont engagés en 1ère année FIE (+100 % par rapport à 2014).

Olivier Fermé

Lumière sur le Student Chapter of Optics Paris

Le Student Chapter of Optics (SCOP) de Paris a été créé en 2010. Association étudiante de l’Université Paris-Saclay, elle poursuit l’objectif de promouvoir l’étude et la recherche en sciences optiques et génie optique auprès des professionnels et plus largement de la société à travers des événements grand public.

L’association étudiante compte à ce jour une vingtaine de membres, principalement des doctorants de l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS) et de l’Ecole Polytechnique. Elle vise également à construire un réseau entre d’un côté les étudiants en optique du Campus Paris-Saclay et de l’autre des sociétés savantes françaises et internationales spécialisées en optique : The Society of Photo-Optical Instrumentation Engineers (SPIE), The Optical Society of America (OSA), The European Physical Society (EPS), The European Optical Society (EOS) et la Société Française d’Optique.

Des ateliers autour de la lumière à l’école de Saint-Aubin

L’Année internationale de la lumière est l’occasion pour le SCOP Paris de mener des actions autour de l’optique. Fin mai, il a conduit des ateliers de sensibilisation à l’école maternelle des Alouettes à Saint-Aubin. Pendant trois jours, les enfants, âgés de 3 à 6 ans, ont pu toucher du doigt les principes qui régissent la couleur et la propagation de la lumière.

« Il est important que la construction du cluster scientifique se fasse en lien avec la population de la région », considère Samuel Felipe Serna-Otálvaro, le président du SCOP Paris, diplômé de l’IOGS et actuellement doctorant à l’Institut d’Electronique Fondamentale (UMR Université Paris-Sud/CNRS). Ces ateliers vont être pérennisés grâce à l’achat de matériel par la Communauté d’agglomération du plateau de Saclay (Caps). Dans le même esprit, l’association participera de nouveau en octobre à la Fête de la science.

Le président de la SPIE découvre l’Université Paris-Saclay

En janvier dernier, le SCOP Paris a été associé à l’inauguration de l’Année internationale de la lumière à l’Unesco. Les membres de l’association ont profité de cet événement pour inviter le Dr Robert Lieberman, président de la SPIE, à découvrir les installations du Campus Paris-Saclay, notamment celles de l’X et de l’IOGS. Une conférence s’est tenue en sa présence à l’IOGS-Palaiseau. A l’époque, l’Université Paris-Saclay venait d’être officiellement créée. L’occasion pour le président de la SPIE de découvrir la dimension internationale du projet.

Le SCOP pourrait encore faire parler de lui cette année, à la télévision cette fois. L’association est en contact avec la production de l’émission « On n’est pas que des cobayes » (France 5). Une émission sur le thème « Comment écrire dans le ciel » est en préparation et le SCOP Paris a proposé de réaliser deux ateliers.

http://scopparis.wix.com/scop

Arts et sciences au service de l’innovation avec l’artiste Eric Michel

Artiste de la lumière, Eric Michel anime depuis cette année un programme « Arts et Sciences » à l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS). Scientifique de formation, il a notamment réalisé Les Moulins de Lumière pour le site des Grands Moulins à Pantin, ou encore Le Passage de Lumière au Musée d’art moderne et d’art contemporain de Nice. Eric Michel expose ses œuvres aux quatre coins du monde.

Comment est né le projet « Arts et Sciences » à l’Institut d’Optique Graduate School ?

Eric Michel : « Mon travail d’artiste porte essentiellement sur la lumière. Les rapprochements avec l’optique et la photonique sont assez naturels. Les contacts avec l’Institut d’Optique Graduate School étaient déjà établis, l’Année internationale de la lumière a été le catalyseur pour concrétiser nos échanges.

Qu’est-ce que votre regard d’artiste peut apporter à des ingénieurs en optique-photonique ?

E.M. : Dans les processus de création et d’innovation, il est important de ne pas avoir d’idées préconçues. Pour répondre aux challenges de demain, nous estimons qu’il est important de développer une forme de transversalité entre les disciplines. Il s’agit aussi de réinsuffler une forme d’utopie au service de la créativité. Les innovations technologiques correspondent rarement à l’idée de départ de ceux qui les portent. Le créateur se nourrit d’expériences et d’échanges qui le font évoluer dans son travail. L’approche artistique peut participer de cette réflexion.

Concrètement, quelle forme prend le programme à ce jour ?

E.M. : Pour démarrer, il a été décidé de proposer un projet de substitution au module Matlab pour les élèves de 1ère année. Un appel à projets a été lancé auprès d’eux. Quatre élèves ont été retenus pour travailler sur deux projets. Le programme « Arts et Sciences » vient de démarrer. Il est amené à évoluer et à concerner davantage d’étudiants, de la 1ère à la 3e année, y compris ceux qui suivent la Filière Innovation-Entrepreneurs (FIE).

Sur quoi portent les premiers travaux ?

E.M. : Le premier projet concerne l’utilisation d’un grand panneau qui est installé à l’IOGS.      Les élèves travaillent à l’intégration de bandeaux Leds pour restituer un spectrographe. Celui-ci pourrait être soit télécommandé, soit interactif au passage des personnes à proximité. Après quatre jours de travail, un premier prototype a déjà été réalisé.

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Le second projet se rapproche plus de mon travail d’artiste. J’ai l’habitude d’intégrer des tubes fluorescents dans mes installations monumentales et dans mes sculptures, notamment des tubes de lumière noire qui interagissent avec des matériaux fluorescents (plaques acryliques, peintures…). Les élèves explorent le potentiel de la fluorescence en utilisant une nouvelle technologie de Leds UV en substitution des tubes. Les premiers essais sont assez prometteurs sur le plan esthétique. Ces Leds UV sont développés par UWave, un projet d’entreprise conduit des élèves de 3e année de FIE. Ils utilisent les Leds UV pour le séchage industriel.

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Ces projets artistiques ont-ils vocation à être exposés ?

E.M. : Il est envisagé de les présenter en septembre au festival CURIOSITas de l’Université Paris-Saclay, également lors de la Fête de la science, en octobre. J’envisage aussi d’exposer nos travaux ce même mois à la foire d’art moderne et contemporain Art Elysées, dont je suis l’invité d’honneur cette année.

Quelle place occupe le 503 dans le projet « Arts et Sciences » ?

E.M. : Le 503 est un lieu de création. Il s’inscrit donc pleinement dans ce programme destiné à encourager les approches pluridisciplinaires de l’innovation. Sur le plan pratique, le Photonic FabLab constitue un bon outil pour réaliser des prototypes. Parmi les premiers élèves participant au projet, une élève effectue actuellement un stage au 503. Elle est chargée de référencer les pièces historiques présentes dans le bâtiment. Nous allons réfléchir à leur utilisation dans un prochain projet.

A terme, ce centre entrepreneurial pourrait être valorisé à travers l’installation d’œuvres issues du programme. Une réflexion sur son identité visuelle pourrait également être menée. Par exemple, des réalisations que l’on trouverait à la fois à l’IOGS à Palaiseau et au 503 à Orsay assurerait une forme de continuité lumineuse entre les deux sites ».

Propos recueillis par Olivier Fermé

Année de la lumière : Vous ne regarderez plus jamais la lumière comme avant

Logo 2015 Année de la Lumière- IOGS - Le 503

L’optique est dans toutes les bouches. Déclarée par l’ONU « Année internationale de la lumière et des technologies utilisant la lumière », 2015 voit fleurir les initiatives pour faire connaître l’optique et la photonique. Sont visés les professionnels comme le grand public. Membre du Comité national d’organisation de l’Année de la lumière en France, l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS) contribue avec ses partenaires au rayonnement de cet événement.

Trois initiatives pour faire la lumière sur l’optique

La Nuit de la lumière. Le 16 mai dernier, à Paris, le Musée des arts et métiers (CNAM) a fêté à sa manière la Nuit européenne des musées. A travers une manifestation baptisée la Nuit de la lumière, organisée en partenariat avec le CNRS, le public a pu s’éclairer autour d’un riche programme d’animations scientifiques. Deux expériences ont été conduites par des étudiants-chercheurs de l’IOGS. (http://www.arts-et-metiers.net/musee/nuit-de-la-lumiere).

« C sur la table », une interprétation moderne de l’expérience historique de Fizeau. En 1849, Hippolyte Fizeau effectuait la première mesure terrestre de la vitesse de la lumière. Le scientifique a eu l’idée de projeter la lumière depuis Suresnes jusqu’à Montmartre où, 8 633 mètres plus loin, un miroir lui renvoyait le faisceau lumineux. Entre les deux, il a placé une roue dentée tournant à vitesse constante qui lui a permis de mesurer la vitesse de la lumière.

Une expérience a été conduite au Laboratoire d’Enseignement Expérimental (LEnsE) de l’IOGS pour reproduire le dispositif d’Hippolyte Fizeau à petite échelle, sur une simple table. Gaëlle Lucas-Leclin du laboratoire Charles-Fabry et Cédric Lejeune du LEnsE utilisent un faisceau laser et un modulateur qui fait office de roue dentée. Des miroirs permettent d’allonger la distance parcourue par la lumière sur la table. Cette reproduction moderne de l’expérience de Fizeau ne vise pas à mesurer avec exactitude la vitesse de la lumière, celle-ci étant une constante physique. Il s’agit surtout de reproduire les conditions permettant de la mesurer, avec une approche comparable à celle de Fizeau.

L’IOGS partage cette expérience filmée sur Internet.

« Transit » de Muralla 15.

Dans le cadre du programme européen GoPhoton !, dont l’IOGS est partenaire, le spectacle « Transit » sera présenté le 25 septembre prochain à la salle La Terrasse, à Gif-sur-Yvette. Il constituera un temps fort du festival CURIOSITas, festival Arts & Sciences de l’Université Paris-Saclay.

Co-produit par Muralla 15 et The Institute of Photonic Sciences (Barcelone), ce spectacle de vidéo mapping a été conçu spécialement pour l’Année de la lumière. Le vidéo mapping est une technique multimédia qui permet de transformer n’importe quel support en écran. Dans le cas de « Transit », un personnage évolue en dansant à travers différents univers, d’abord urbains puis naturels. Le décor s’anime en fond au rythme des projections et de jeux d’ombre et de lumière étonnants.

Visionner un extrait du spectacle « Transit » sur le blog de Muralla 15, rubrique Viméo : http://www.muralla15.blogspot.com.es

Site de Muralla 15 : http://muralla15.net

Entrepreneuriat étudiant: l’Université Paris-Saclay s’inspire de la FIE

Entrepreneuriat étudiant: l’Université Paris-Saclay s’inspire de la FIE pour construire une pédagogie active sur le Campus

picto-positif-rvb-hdL’entrepreneuriat étudiant occupe une place stratégique dans le projet de l’Université Paris-Saclay. A peine créée officiellement, l’Université a ainsi répondu, le 27 février dernier, à l’appel à projets lancé par la Caisse des Dépôts sur le thème de la Culture de l’Innovation et de l’Entrepreneuriat : dans le cadre des investissements d’avenir, 20 M€ de subventions seront consacrés au niveau national à un nombre limité de projets de sensibilisation à l’esprit d’entreprendre.

« Pour encourager la création d’entreprises par nos étudiants, l’Université Paris-Saclay met en place un noyau de pratiques pédagogiques actives qui pourront ensuite être déployées dans les différents établissements du Campus », explique Pierre Gohar, directeur délégué à l’Innovation et aux Relations avec les Entreprises de l’Université Paris-Saclay.

« La FIE, c’est un peu le cœur du réacteur »

Pour constituer ce socle pédagogique commun, l’Université Paris-Saclay a notamment choisi de s’appuyer sur la Filière Innovation-Entrepreneurs (FIE) de l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS), l’un des 19 membres qui la composent. « La FIE, c’est un peu le cœur du réacteur », compare Pierre Gohar. Dans le cadre de cet appel à projets national, l’Université Paris-Saclay devait proposer une pédagogie active (« Learning by doing ») de l’entrepreneuriat, telle que l’école d’ingénieurs la pratique depuis 2006 avec la FIE.

L’IOGS est donc directement associée à l’appel à projet Culture de l’Innovation et Entrepreneuriat. Sont également parties prenantes l’Institut Mines-Télécom, l’Ecole Polytechnique, HEC, l’Université Paris-Sud (UPS) et l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, l’IRT System X et Cancer Campus (UPS).

 

Des profils de collaborateurs recherchés

affiche3-V5-OK« Nombre de partenaires industriels sont intéressés de voir se développer une culture de l’entrepreneuriat étudiant fondée sur la pratique », constate Pierre Gohar. Concrètement, ces partenaires économiques joueront d’abord un rôle de fournisseurs d’idées auprès des étudiants du Campus engagés dans une filière entrepreneuriale. C’est pour eux une bonne façon de tester la pertinence de leurs projets.

Mais, ces mêmes entreprises partenaires apprécient également les profils d’étudiants entrepreneurs dans le cadre de leurs recrutements. « Les grands groupes industriels, notamment, sont favorables à toutes initiatives susceptibles de renforcer la vision créative de leurs futurs collaborateurs, explique Pierre Gohar. Ces profils d’étudiants entrepreneurs sont recherchés car, le plus souvent, ils ont développé au cours de leur projet une capacité à collaborer et à évoluer dans des environnements de travail complexes ». Autonomie et qualité relationnelle des collaborateurs seront déterminants dans les process d’innovation ouverts de demain.

Olivier Fermé

www.universite-paris-saclay.fr

Bruneau : des conditions commerciales spécifiques pour les résidents du 503.

bruneau_logo_vert_rvbBruneau est le leader français e-commerce BtoB de la vente de mobilier, consommables, équipements et fournitures de bureau. (www.bruneau.fr). Sa politique de support aux entreprises innovantes du territoire de Paris-Saclay, se concrétise pour les résidents du 503 qui bénéficient depuis le 1er mars de conditions commerciales spécifiques prenant en compte la mutualisation d’un lieu de livraison unique.

Bruneau livre au 503 avec un camion electriqueCette démarche, c’est aussi montrer que la passion d’entreprendre et d’innover se vit en équipe et que les opportunités peuvent naître de rencontres improbables (la Photonique et la fourniture de bureau !).

Et parce que nous partageons aussi une volonté de privilégier le développement durable, les livraisons se feront avec un véhicule électrique.

La FCS Campus Paris-Saclay déploie un dispositif complet en faveur de l’entrepreneuriat étudiant

« L’Innovation Summer Camp’14 est l’un des événements les plus complets et originaux organisés dans le cadre du Programme Entrepreneuriat Innovation Paris-Saclay (Peips) », estime Tania di Gioia, Responsable Valorisation de la Recherche à la Fondation de Coopération Scientifique (FCS) Campus Paris-Saclay. Organisée par le centre entrepreneurial de l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS), en partenariat cette année avec ParisTech, le Peips et le Design Center de Thalès, cette école d’été est la première du genre initiée par la FCS Campus Paris-Saclay. Elle devrait faire des émules au regard des objectifs que s’est fixée la FCS, tant du point de vue de la sensibilisation que de l’accompagnement aux porteurs de projets étudiants.POLYTECH UPSUD - IOGS - UPSUD

Un objectif de 140 start-up créées d’ici trois ans

« La communauté étudiante est sans doute aujourd’hui la plus réceptive à la création d’entreprise », observe Tania di Gioia. La FCS Campus Paris-Saclay a donc décidé de passer à la vitesse supérieure pour encourager l’entrepreneuriat étudiant. « Depuis le dernier appel à projets PEPITE, portant sur la période 2014-2016, les indicateurs d’objectifs du Peips ont changé, explique-t-on à la FCS. Désormais, on ne parle plus seulement d’étudiants sensibilisés ou formés, mais bien de start-up créées ». Le nouveau Peips a été labellisé en mars dernier. Il fixe les objectifs suivants sur trois ans : 25 000 étudiants sensibilisés à l’entrepreneuriat (11 000 l’ont déjà été entre 2010 et 2013), 6 500 étudiants formés (déjà 3 400 entre 2010 et 2013), 750 étudiants accompagnés dans une démarche de création (450 entre 2010 et 2013), et 140 entreprises créées.

Un appel à projet Pré-maturation étudiant lancé en octobre 2014

Pour encourager les étudiants les plus créatifs, la FCS Campus Paris-Saclay étend et adapte les dispositifs déjà existants pour les entreprises et les laboratoires. Au mois d’octobre, elle lance ainsi un appel à projet Pré-maturation à destination de la communauté étudiante du Campus. Une enveloppe de 300 000 euros est prévue pour accompagner 30 projets à vocation entrepreneuriale. Ce montant doit d’abord permettre de les faire mûrir, et notamment d’évaluer leur potentiel économique. De la détection à la mise sur le marché, la FCS Campus Paris-Saclay met en place aujourd’hui les outils de financement et les étapes de l’ensemble de la chaîne de valeurs propice à la création d’entreprise par ses étudiants.

Olivier Fermé

Crédit photo: Cécile Oriot-Ecole Centrale Paris

www.campus-paris-saclay.fr

Plus d’infos sur le Peips Paris-Saclay

Entre l’AFOP et l’Institut d’Optique Graduate School, une vision commune pour l’avenir

-logo-AFOP-« Entre l’Association Française d’Optique-Photonique (AFOP) et l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS), la proximité est naturelle, nombre de nos adhérents étant issus de cet établissement », explique Ivan Testart, le directeur de l’AFOP. Les échanges entre le syndicat professionnel et l’école d’ingénieurs sont aujourd’hui une réalité, mais les deux partenaires ont décidé de formaliser leur collaboration en signant une convention de partenariat. L’objectif étant d’accentuer les relations entre l’industrie, la formation et la recherche. « Ce partenariat s’inscrit dans une dynamique moderne avec des industries qui s’impliquent dans l’offre de formations », commente le directeur de l’AFOP.

Le centre entrepreneurial de l’IOGS pratique déjà une forme d’innovation ouverte avec les adhérents de l’AFOP. « La Filière Innovation-Entrepreneurs (FIE) s’appuie sur les appels à idées formulés par les entreprises membres de l’AFOP, rappelle Frédéric Capmas, responsable de la FIE. C’est intéressant pour les entreprises, qui peuvent de cette manière tester la pertinence de projets qu’elles n’envisageraient pas de développer en interne. De leur côté, les étudiants entrepreneurs ont l’opportunité d’accéder à des technologies innovantes en se rapprochant d’acteurs industriels confirmés ». Les échanges doivent encore être amplifiés et s’ouvrir à l’ensemble des créateurs de la FIE et aux entreprises résidentes du 503.

Un soutien important pour enrichir l’offre du FabLab

F2IL’AFOP est aussi partie prenante du comité de pilotage du FabLab. Ses quelques 80 adhérents ont accès à l’atelier de prototypage du 503 à des conditions préférentielles. Sur place, les PME de la région, en particulier, peuvent utiliser du matériel et des infrastructures dans lesquels elles ne pourraient pas toutes investir. L’AFOP apporte sa vision industrielle pour enrichir l’offre de services. Habilité à déposer un dossier de financement auprès du Fonds pour l’Innovation dans l’Industrie (F2I), le syndicat professionnel a permis, en 2013, d’obtenir 150 000 euros de subventions sur trois ans pour consolider l’offre du FabLab à destination des entreprises. Récemment, l’AFOP a choisi de d’y consacrer une page complète dans la revue Photoniques.

Aujourd’hui, l’AFOP occupe une position centrale auprès des acteurs industriels de l’optique-photonique. Ce partenaire constitue un relais important pour communiquer sur la dynamique du 503. Son directeur se réjouit notamment de voir « le centre entrepreneurial se développer et s’ouvrir encore plus sur l’extérieur, par exemple en se positionnant comme un lieu d’accueil d’événements à l’échelle du plateau de Saclay ».

Olivier Fermé

www.afoptique.org

http://www.fonds-f2i.fr/

Anciens de SupOptique : un réseau et des services en faveur de la création d’entreprise

Anciens de SupOptique logoEn près d’un siècle, environ 3 000 ingénieurs sont passés sur les bancs de l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS). Aujourd’hui, près de 20 % adhèrent à l’association des Anciens de SupOptique (ancien nom de l’école). A travers cette association, perdure la culture de l’établissement en milieu professionnel. Mais, les Anciens de SupOptique jouent également un rôle important auprès des actuels étudiants ingénieurs. A travers de nouvelles actions, comme du coaching, l’association renforce sa présence auprès d’eux. Une façon aussi de constituer ses forces vives de demain.

Rompre l’isolement du créateur. Les élèves de la Filière Innovation-Entrepreneurs (FIE), notamment, ont beaucoup à gagner de l’expérience des Anciens de SupOptique. « Au démarrage de la vie professionnelle, et peut-être plus encore lorsqu’on lance une activité, l’appartenance à un réseau comme celui des Anciens de SupOptique peut se révéler très utile », confirme Christophe Lepaysan, vice-président de l’association des Anciens de SupOptique, lui-même issu de la FIE (promotion 2009), aujourd’hui dirigeant d’Epsiline, entreprise spécialisée dans l’anémométrie laser. Selon lui, « les chefs d’entreprise aussi ont intérêt à échanger avec de jeunes ou futurs diplômés de l’IOGS ».

L’effet réseau joue à plein au sein de l’association des Anciens de SupOptique

Anciens coaching ©Christine Chanteloup 1Les membres de l’association ont accès à une forme d’intranet qui délivre des informations précises sur chacun : situation professionnelle, mini-CV, coordonnées, etc. « Une forme d’esprit communautaire existe entre les Anciens de SupOptique », observe Christine Chanteloup, qui gère l’association. L’effet réseau joue à plein. Le site Internet des Anciens de SupOptique propose aussi une rubrique emploi. D’un côté, les entreprises, et notamment celles où évoluent des Anciens, publient leurs offres. De l’autre, les adhérents en recherche d’emploi peuvent s’offrir une vitrine de choix pour faire valoir leurs compétences.

Depuis fin 2013, sous l’impulsion de leur président, Denis Levaillant, les Anciens de SupOptique ont souhaité accentuer leur présence auprès des étudiants de l’IOGS. L’association organise ainsi des soirées de coaching auprès d’eux. « Après deux soirées qui ont nous ont permis d’avoir un premier retour d’expérience, la formule devrait évoluer vers des soirées de coaching pour les étudiants de 1ère année et des ateliers spécifiques avec un intervenant pour trois élèves pour ceux de 2e et 3e années », annonce Fabien Théron, en charge des événements coaching à l’association, diplômé de l’IOGS en 2012 et aujourd’hui doctorant à l’Onera. Le recrutement de coachs est en cours pour dupliquer la formule sur les sites de Bordeaux et Saint-Etienne.

L’action des Anciens s’inscrit ainsi dans des formes de soutien de plus en plus personnalisé. Les étudiants de l’IOGS, dont ceux de la FIE, apprécieront. Etant demandeurs de partage d’expériences avec leurs prédécesseurs.

Olivier Fermé

www.supoptique.org