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DAMAE Medical diagnostique les tumeurs cutanées sans biopsie

Damae Medical - IOGS - Le 503« La biopsie systématique n’a plus lieu d’être aujourd’hui », affirme Anaïs Barut, étudiante en 3e année de la Filière Innovation-Entrepreneurs (FIE) à l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS). Avec David Siret, et Pr. Arnaud Dubois, chercheur du groupe Biophotonique au Laboratoire Charles Fabry, tous trois ont créé DAMAE Medical. Cette jeune entreprise a mis au point un prototype qui permet de diagnostiquer de manière non invasive les cancers de la peau. « 60 % des biopsies réalisées sont bénignes après analyse par un anatomopathologiste, avance Anaïs Barut. Avec la possibilité que nous offrons d’établir un diagnostic rapide, sans effectuer de biopsie, le processus de détection des cancers de la peau sera considérablement accéléré. Et de substantielles économies seront réalisées pour la Sécurité sociale ».

« Notre solution repose sur la tomographie par cohérence optique (OCT), explique David Siret. Nous avons enrichi cette technique afin de pouvoir réaliser une coupe optique verticale sur 1 mm de profondeur, là où aujourd’hui les technologies d’imagerie in vivo offrent seulement une projection horizontale, et sur une profondeur réduite de 250 micromètres ». Un brevet protégeant leur innovation technologique a été déposé en décembre 2013.

Un prototype bientôt en test à l’hôpital Saint-Louis

Pour simplifier la méthode, il s’agit de projeter un faisceau de lumière sur la surface cutanée à analyser. En se réfléchissant, la lumière transmet des informations précises sur sa structure, qui est reconstituée par informatique. Selon Anaïs Barut, « l’intérêt réside aussi dans le fait qu’en s’affranchissant dans un premier temps d’effectuer une biopsie, la tumeur n’est pas détruite par l’anatomopathologiste. Si nécessaire, il est alors possible de réaliser une étude génétique sur celle-ci pour déterminer si le problème est localisé ou s’il existe un risque de cancer généralisé ». A l’usage, les dermatologues seraient chargés de réaliser l’imagerie qu’ils transmettront, via serveur sécurisé, aux anatomopathologistes pour diagnostic.

D’ici l’été prochain, DAMAE Medical vise de sortir un second prototype, plus compact et transportable. « Une équipe de l’hôpital Saint-Louis, à Paris, va s’en servir pour effectuer des tests sur une quarantaine de patients », annonce David Siret. Les essais cliniques sont prévus pour courant 2015, avec la troisième version du prototype. Une levée de fonds devra alors être envisagée l’année suivante pour passer à la phase de commercialisation.

Afin de poursuivre son développement, la jeune pousse du 503 a déposé un dossier auprès de Bpifrance dans le cadre du concours d’aide à la création d’entreprises de technologies innovantes (catégorie Emergence).

Cette année, DAMAE Medical a été finaliste du Hello Tomorrow Challenge, soit parmi les 25 meilleurs projets européens, sur 1 200 au départ. Seuls 8 l’ont été en France, dont deux issus de la FIE.

Olivier Fermé

Le virtuel aux frontières du réel avec le showroom de Catopsys au 503

Catopsys - Showroom-IOGS- Le 503« Disposer d’un showroom au 503 est déterminant dans nôtre cycle de vente », se réjouit Daniel Duhautbout, co-fondateur et président de Catopsys. Créée en janvier 2013, cette entreprise a son siège social à Clermont-Ferrand. Le projet est né il y a dix ans à l’Université d’Auvergne, avec l’IUT Imagerie numérique du Puy-en-Velay, autour de l’idée de diffuser une image non distordue sur n’importe quelle surface. Aujourd’hui, Catopsys a mis au point une plate-forme de technologies immersives capable de projeter, en temps réel et de manière panoramique (jusqu’à 3600), des images, vidéos et scènes 3D sur tous supports. Brevetée, sa technologie de calibrage 3D s’adapte à tous les environnements. Elle est aussi compatible avec la plupart des outils interactifs.

Fin 2013, Catopsys a élu domicile à Incuballiance, à Orsay. Depuis le mois d’avril, elle possède donc son propre espace de démonstration au centre entrepreneurial de l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS). « La vocation de Catopsys n’est pas de travailler seule, explique Daniel Duhautbout. Pour répondre aux demandes spécifiques de nos clients, nous aurons souvent besoin de partenaires techniques. De plus, les étudiants de la Filière Innovation-Entrepreneurs (FIE) représentent un formidable réservoir de compétences pour identifier de nouveaux projets ». Le dirigeant de Catopsys n’a pas attendu longtemps pour mettre à profit le 503. Quatre étudiants de FIE travaillent déjà sur un projet de création de filiale pour investir le marché des jeux vidéos.

Naviguer et interagir sur la réalité virtuelle

Catopsys - Showroom - IOGS - Le 503« Très vite, nous avons perçu l’intérêt de coupler à notre technologie initiale d’immersion la possibilité d’interagir sur l’environnement projeté », raconte Daniel Duhaubout. Ainsi, grâce un système de tracking avec des caméras, l’utilisateur navigue dans l’environnement diffusé et en devient acteur. Souris d’ordinateur, tablette, combinaison munie de capteurs, système à retour d’effort… Les moyens pour impacter la réalité virtuelle sont nombreux. En fonction de leurs besoins, les clients de Catopsys pourront également imaginer de nouvelles interfaces utilisateurs. Pour parfaire le dispositif, la plate-forme comprend un système d’immersion sonore. A l’image du cube immersif (Cave), des technologies concurrentes existent aujourd’hui. Mais, pour le Cave, l’utilisateur porte un casque et il ne se voit pas interagir sur l’environnement virtuel.

Le premier marché visé par Catopsys est la Défense, très utilisatrice d’outils de simulation pour former ses personnels. Les bureaux d’étude et grands comptes constituent une autre cible privilégiée. « Dans l’automobile, notre solution peut servir pour réaliser des prototypes, suggère le président de Catopsys. Plusieurs personnes peuvent travailler en même temps sur un même projet, ce qui rend le système très efficace ». En réalité, de nombreux usages restent à inventer. Par exemple, dans les musées, le public pourrait se retrouver au cœur de nouveaux dispositifs de transmission du savoir.

Des créations de filiales aux Etats-Unis et en Asie

A ce jour, Catopsys compte 11 personnes, dont 9 ingénieurs en R&D. Ses effectifs devraient presque doubler d’ici la fin de l’année, notamment avec le renforcement de la politique marketing et commerciale de l’entreprise. Une levée de fonds de 800 000 euros est en préparation pour cet été, avant une seconde du même ordre d’ici à fin 2015. Il s’agit de poursuivre l’effort engagé en R&D et d’accompagner le développement à l’international avec la création de filiales aux Etats-Unis et en Asie.

Olivier Fermé

www.catopsys.fr

Analyses sanguines à bas coût et en mobilité avec Archimej Technology

Archimej - IOGS - Le 503En quelques semaines, Archimej Technology a collecté 18 000 $ pour son Beta-BioLED sur la plate-forme Internet de financement participatif Indiegogo. « Au-delà de la somme collectée, c’est la preuve de l’intérêt du grand public pour notre solution », se réjouit Mejdi Nciri, CEO d’Archimej Technology. Le Beta-BioLED est un prototype d’appareil portable destiné à effectuer des analyses sanguines à bas coût. Baptisée Spectroscopy 2.0®, cette solution repose sur la spectroscopie de l’absorption. A l’analyse biochimique du sang pratiquée en laboratoire, la jeune pousse utilise les technologies optiques pour étudier la composition du sang. La quantité des éléments recherchés dans le sang est mesurée par l’étude du faisceau lumineux qui le pénètre.

Créée en 2012 par trois diplômés de l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS), Henri Leung (apprentissage), Mejdi Nciri et Eric Belarbre (Filière Innovation-Entrepreneurs, FIE), Archimej Technology ne séduit pas que les internautes. Dès son année de création, la jeune pousse du 503 a reçu le prix de la Fondation Altran. Lauréate du concours de la création d’entreprise Ile-de-France 2013, elle est aussi distinguée par la CCI Essonne qui lui a remis, cette année, un Trophée de l’espoir de l’économie. Plus prestigieux, le concours Hello Tomorrow Challenge a sélectionné l’entreprise parmi les 25 talents européens décidés à résoudre des problèmes majeurs du monde d’aujourd’hui grâce à des innovations scientifiques et technologiques.

Objectif : le Beta-BioLED à moins de 1 000 euros

« L’objectif est de commercialiser le Beta-BioLED à moins de 1 000 euros », annonce Mejdi Nciri.Camille Pat, responsable marketing d’Archimej Technology, de préciser : « Aujourd’hui, il faut compter environ 15-20 euros pour réaliser un bilan sanguin en laboratoire, pour autant de tests réalisés. Nous pourrions proposer à peu près le même service pour 20 fois moins cher ». Dans un premier temps, seuls les principaux tests sanguins seraient effectuer (une dizaine). Du point de vue coûts, c’est déjà sans comparaison au regard de l’offre mobile existante aujourd’hui sur le marché.

Même par rapport aux tests sanguins effectués en laboratoire, la solution d’Archimej Technology pourrait se révéler très compétitive. Mejdi Nciri affirme que « rien qu’en réactifs chimiques, un hôpital de 400 lits dépensent environ 300 000 euros par an. Et il faut ajouter l’investissement pour renouveler les machines, qui coûtent environ 100 000 euros chacune et qu’il convient de changer tous les sept ans ».Pour autant, Archimej Technology n’ambitionne pas de concurrencer les établissements de santé et les laboratoires médicaux. « Le premier marché visé est celui des ONG car leurs équipes sont habitués à utiliser ce genre d’appareil sur le terrain », explique Mejdi Nciri.

R&D au 503, siège social au Genopole, et déjà un bureau en Chine

Une première version du Beta-BioLED devrait être commercialisée d’ici 2016. Pour y parvenir, d’importants investissements en R&D sont encore nécessaires. Après avoir investi 70 000 euros sur fond propres (et proches), les cinq partenaires d’Archimej Technology ont reçu un prêt d’honneur de 90 000 euros de Scientipôle Initiative l’an dernier, auquel s’ajoute un prêt participation d’amorçage de Bpi France d’environ 250 000 euros.

Pour accélérer son développement, la jeune pousse du 503 vise de lever environ 3 M euros sur les trois prochaines années. Une partie sera consacrée à l’extension des brevets à l’international, mais la plus grosse part à la poursuite de la politique de R&D, qui sera maintenue au centre entrepreneurial de l’IOGS. Son siège social, lui, se situe au Genopole, à Evry. Archimej Technology possède également un bureau à Canton, en Chine.

Olivier Fermé

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Club 503 : le liant manquant entre les entrepreneurs

Lancé en mars dernier, le logo CLUB 503 - IOGSClub 503 se veut un lieu d’échanges ouvert sur l’extérieur. Chaque premier jeudi du mois, à 9h, les résidents du 503 sont invités à assister à une courte conférence-débat. L’événement est animé par un “expert“ partenaire du centre entrepreneurial qui vient aborder une problématique de la vie de l’entreprise. Baptisés Les Petits Déj du Club 503, ces rendez-vous mensuels sont aussi accessibles aux acteurs du plateau de Saclay et ses environs. Les sujets exposés se voulant fédérateurs et en lien avec la vie des sociétés. Après le statut de Jeune Entreprise Innovante et le Crédit d’Impôt Recherche au mois de mars, le recrutement dans la haute technologie en avril, jeudi 15 mai (exceptionnellement), le Petit Déj sera consacré à l’importance de la communication pour une start-up.

« L’objectif est d’ouvrir ce rendez-vous aux établissements du Campus Paris-Saclay dans un souci de complémentarité avec les autres manifestations organisées sur le territoire », annonce Philippe Aubourg, directeur du 503. Pour l’heure, en effet, seuls des partenaires habituels du centre entrepreneurial de l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS) sont intervenus lors des Petits Déj. Expert-comptable, conseil en financement, accompagnement à l’international… Ces partenaires forment un socle de professionnels à la disposition des entreprises du 503 et des porteurs de projet de la Filière Innovation-Entrepreneurs (FIE). Si ceux-ci ne sont nullement tenus de recourir à leurs services, la direction du 503 a souhaité leur proposer un panel de consultants et de spécialistes pour les accompagner dans la conduite de leur activité.

Les Expressos et les déjeuners du 503 pour favoriser les échanges internes

Ouverts à tous, Les Petits Déj du Club 503 laissent place, chaque troisième jeudi du mois, aux Expressos du 503. Plus resserré, le rendez-vous s’adresse cette fois uniquement aux résidents du centre et aux étudiants de la FIE. Les Expressos sont l’occasion, par exemple, de présenter de nouveaux arrivants ou, pour les élèves entrepreneurs, d’évoquer leur projet de création. Cet événement interne à la vie du 503 vise à favoriser la connaissance mutuelle et encourager les collaborations. Cela dans une ambiance détendue pour une participation du plus grand nombre.

Convivialité toujours pour les déjeuners du 503, qui se tiennent tous les derniers vendredis du mois. Ce jour-là, une entreprise se charge d’organiser un repas simple, moyennant une faible contribution financière des participants. S’y croisent les personnels des sociétés hébergées, des étudiants, éventuellement aussi des enseignants et responsables de l’IOGS. Cette pause déjeuner permet à tous de mieux se connaître et d’échanger sur les besoins de chacun.

Olivier Fermé

Le 503 : place aux espaces de travail collaboratifs

Espaces collaboratifs - IOGS - Le 503Bâtiment historique de SupOptique, devenue aujourd’hui l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS), le 503 est devenu une vitrine de l’innovation en optique-photonique. Si, vu de l’extérieur, le site garde son aspect « vintage », à l’intérieur des transformations s’opèrent semaines après semaines. Les moyens déployés demeurent raisonnables, mais les idées ne manquent pas. « L’objectif est de renforcer l’aspect convivial pour les résidents et les visiteurs, mais aussi d’aménager des espaces modernes de travail favorisant les échanges entre les porteurs de projet de la Filière Innovation-Entrepreneurs (FIE) et les entreprises hébergées », explique Philippe Aubourg, le directeur du 503.

L’accueil principal et l’espace de restauration ont fait peau neuve. Petit à petit, les habitudes changent. Les usagers du 503 se retrouvent de plus en plus nombreux dans cette salle pour partager un café et discuter de manière informelle. Avec les beaux jours, ils investissent l’espace extérieur. Des rendez-vous plus réguliers ont également été mis en place. Chaque dernier vendredi du mois, une entreprise se charge d’organiser un déjeuner pour l’ensemble des résidents du centre. Vendredi 28 mars, par exemple, Force-A a pris l’initiative à son compte et, au regard de la participation, le succès était au rendez-vous (notre photo).

Showroom et espaces de travail mutualisés inspirés du “Design thinking“

Pour que les rapprochements ne restent pas sans lendemain, l’équipe du 503 a entrepris d’aménager de nouveaux lieux de travail collaboratif. « Le 503 a une vocation expérimentale, c’est pourquoi nous étudions et essayons des configurations d’espaces s’appuyant sur le concept de “Design thinking“ pour faciliter échanges et créativité », annonce Philippe Aubourg

Le “Design thinking“ invite à sortir des schémas traditionnels en s’appuyant sur un environnement agréable, modulaire et propice au travail par petits groupes. Situé à quelques mètres de l’accueil du 503, cette nouvelle salle est en cours d’aménagement. Elle prendra la forme d’un showroom et pourra servir aux étudiants de la FIE pour leurs ateliers collectifs, comme aux entreprises du centre pour leurs rendez-vous professionnels.

Toujours pour encourager le travail collaboratif, la salle 206 pourra, demain, être qualifiée d’antichambre du FabLab. « Cet espace sera un lieu dédié au design et à la créativité jusqu’à la phase de maquettage », explique Frédéric Capmas, responsable de la FIE. Cette salle devrait aussi accueillir les sessions de formation continue. Elle sera également ouverte aux étudiants du programme PEPITE du plateau de Saclay.

Olivier Fermé

2015, Année internationale de la lumière : l’Institut d’Optique Graduate School sous les projecteurs

Logo 2015 Année de la Lumière - IOGS - Le 503

Optique, photonique, optoélectronique… Ces mots relèvent du mystère pour le grand public. Pourtant, les technologies optiques sont aujourd’hui présentes dans de nombreux domaines du quotidien. L’ONU a déclaré « 2015, Année internationale de la lumière et des technologies utilisant la lumière ». Une initiative menée par un consortium rassemblant un large panel d’institutions scientifiques et l’UNESCO. Cet événement vise à mieux faire connaître le potentiel des technologies optiques pour répondre aux défis contemporains tels que l’énergie, l’éducation, l’agriculture ou la santé.

L’Institut d’Optique Graduate School (IOGS) est membre du Comité national d’organisation de l’Année de la lumière en France, mis en place par Comité National d’Optique et Photonique (CNOP). L’établissement, et son centre entrepreneurial, sont également adhérents d’Opticsvalley. Leurs rendez-vous seront donc particulièrement bien relayés.

« L’IOGS fait partie du consortium européen ECOP, le Centre européen de sensibilisation en photonique », rappelle aussi Gilles Pauliat, directeur de recherche au CNRS (groupe Matériaux Non Linéaires et Applications, Manolia), correspondant communication scientifique du laboratoire Charles Fabry. En février dernier, ECOP a lancé le programme GoPhoton ! A travers des événements publics, il vise à faire connaître la photonique auprès du plus grand nombre. En 2015, l’IOGS sera ainsi au cœur d’un programme de manifestations organisées dans les huit villes européennes où sont présents les partenaires du consortium. Un événement inaugural GoPhoton ! devrait être organisé à Paris.

Des conférences pour les lycéens et des Science Break tous publics

Sur le campus Paris-Saclay, l’IOGS et son centre entrepreneurial travaillent également à l’organisation d’événements à destination des populations du territoire. « L’un des objectifs est de donner envie aux jeunes de s’engager vers les filières de formation en optique », explique Gilles Pauliat. L’établissement envisage dès à présent d’établir un programme de conférences données dans ses locaux et dans les lycées de la région.

Pour tous publics, cette fois, l’IOGS et la Diagonale Paris-Saclay (Fondation de Coopération Scientifique Campus Paris-Saclay) vont notamment s’appuyer sur le concept de Science Break, dont la première édition s’est déroulée en février dernier. A travers trois interventions de chercheurs de 10 minutes chacune, une expérience conduite en direct et un apéritif pour prolonger les échanges entre les participants, la formule du Science Break se veut conviviale et concrète.

Olivier Fermé

Agenda : les principaux rendez-vous

Les évènements passés

Les rencontres entrepreneuriales du 503 (Acte 1)

FIE rentrée séminaire opp StereolabsLe mardi 22 octobre, les étudiants de la Filière Innovation-Entrepreneurs (FIE) sont allés à la rencontre des entrepreneurs du 503. Objectif : appréhender l’environnement du centre entrepreneurial et découvrir différents modèles d’affaires et stratégies de développement. Les 8 entrepreneurs rencontrés ont permis de leur montrer que l’aventure entrepreneuriale ne se résumait pas à une unique approche mais pouvait montrer plusieurs visages, le long de chemins souvent sinueux…

Les rencontres entrepreneuriales du 503 (Acte 2)

Lors du 2nd acte de ces rencontres entrepreneuriales du 503, le jeudi 7 novembre après midi, dans l’amphithéâtre du 503, les étudiants de la Filière Innovation-Entrepreneurs (FIE) ont présenté à leur tour leur projet d’entreprise à tous les créateurs et entrepreneurs hébergés au 503. Moment privilégié d’échange entre les jeunes porteurs et leurs grands frères. Occasion unique de recueillir très tôt dans leur démarche entrepreneuriale de précieux conseils. A écouter, toujours, puis à traiter…

Le 503 au XXVIIe Forum de l’Optique

Affiche-iop_2013V2-copieOrganisé le jeudi 28 novembre, à l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS), à Palaiseau. à l’initiative de l’Association des élèves de l’IOGS, ce rendez-vous a favorisé les échanges entre élèves ingénieurs de l’établissement, des étudiants venus d’autres écoles et des professionnels du monde de l’optique, de l’électronique ou de l’informatique. L’occasion a été notamment pour les entreprises d’établir un premier contact avec leurs futurs collaborateurs. Plus d’infos sur www.forum-optique.fr

Les évènements à venir

Les rencontres étudiants et investisseurs/entrepreneurs chevronnés:

Jeudi 20 février, 14h, au 503.

Cette rencontre est un défi pour les étudiants de la Filière Innovation-Entrepreneurs (FIE) : exposer son projet, souvent très jeune, à des professionnels et personnes d’expérience est un exercice de haut vol. Mais les critiques et recommandations en retours valent bien cet effort.

 

Les rencontres étudiants entrepreneurs et structures d’accompagnement du territoire

Session n°1 : Mardi 11 février, à 18h, au 503.

Session n°2 : Mardi 18 février, à 18h, au 503.

Les structures d’accompagnement des créateurs d’entreprises du territoire et les jeunes porteurs FIE se présenteront mutuellement à l’occasion de 2 rencontres en février. Lors d’une première session, les structures se présenteront afin de permettre aux étudiants de connaître le réseau d’aide du territoire, et la richesse de l’offre d’accompagnement pour pouvoir la mobiliser lorsque l’équipe projet en aura besoin. Lors d’une seconde session, ce sont les étudiants qui exposeront leur projet, en s’adaptant à leur auditeur. Véritable défi pour des jeunes entrepreneurs.

Assemblée générale des Conseillers du Commerce extérieur de la France – Essonne

Jeudi 6 février

La tenue de cette AG dans les locaux du 503 permet de réaffirmer les liens de la filière FIE avec les Conseillers qui participent activement aux séminaires sur l’International depuis la création de la filière.

www.cnccef.org

Quand les ingénieurs de Polytech Paris-Sud boostent les projets du 503

Entre le centre entrepreneurial de l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS) et Polytech Paris-Sud, la proximité n’est pas que géographique. Depuis bientôt dix ans, des élèves de l’école d’ingénieurs de l’université Paris-Sud participent aux projets de création d’entreprise menés au sein du 503 par les étudiants de l’IOGS, dans le cadre de la Filière Innovation-Entrepreneurs (FIE). « A ce jour, trois étudiants de Polytech ont créé leur entreprise avec des étudiants de l’Institut d’Optique », se réjouit Marie-Christine Henriot, directeur adjoint en charge des relations entreprises à Polytech Paris-Sud. Il s’agit de Epsiline (anémométrie laser) et d’Avent Lidar Technology (optimisation de l’éolien par radar laser).

Année après année, les échanges entre la FIE et Polytech Paris-Sud se font de plus en plus poussés. A l’origine, seuls quelques étudiants parmi les plus créatifs de 5e et dernière année du cycle d’ingénieurs de Polytech Paris-Sud pouvaient s’ouvrir les portes du 503. Par exemple, en effectuant leur stage de fin d’étude dans une jeune pousse du centre d’entrepreneuriat. Depuis deux ans, des élèves de 4e année du cycle d’ingénieurs peuvent également en partie intégrer la FIE. Au total, chaque année, jusqu’à une dizaine de “Polytech Paris-Sud“ ont la chance de suivre des cours de la FIE et participer aux projets d’entreprises. Le niveau d’intégration des futurs ingénieurs est tel que, depuis 2012, des crédits ECTS sont directement attribués par l’IOGS aux élèves de Polytech Paris-Sud. L’équivalent d’environ 60 heures en 5e année, et de près de 80 heures en 4e.

Institut d’Optique et Polytech Paris-Sud : une alchimie de compétences

« Ces échanges sont très riches pour nos deux établissements », estime Marie-Christine Henriot. Si les “heureux élus“ de Polytech Paris-Sud invités à participer à la FIE font généralement partie des meilleurs éléments de cette école, ils ne sont pas recrutés sur leurs résultats. Leur capacité à innover et à entreprendre, mais aussi leurs compétences techniques, constituent des éléments déterminants pour retenir l’attention des créateurs de la FIE. En effet, ce sont ces derniers, lors de sessions créatives organisées en début d’année ou au cours de présentations collectives de leur projet devant les élèves de Polytech Paris-Sud, qui détectent les talents qui leur manquent. Qu’ils évoluent dans l’un des quatre domaines de spécialité de l’école (Electronique-Energie-Systèmes, Informatique, Matériaux, Photonique et systèmes optroniques), les ingénieurs de Polytech séduisent notamment par leur profil pluridisciplinaire et technique.

Olivier Fermé

www.polytech.u-psud.fr

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Effilux fait la lumière sur le contrôle qualité industriel

 

« Il y a vingt ans, la vision industriell2 Effilux Mestiviere était le premier marché de consommation de la LED, affirme Arnaud Mestivier, co-fondateur d’Effilux. Aujourd’hui, tout le monde l’utilise dans le domaine du contrôle qualité industriel ». La durée de vie de la LED, mais surtout son adaptabilité pour doser l’intensité lumineuse, la rendent incontournable pour équiper les outils modernes de contrôle qualité. « Notre savoir-faire, c’est notre compétence optique derrière la LED », précise Arnaud Mestivier. Ainsi, grâce à son travail de recherche sur l’optique des lentilles, Effilux conçoit, fabrique et distribue des systèmes d’éclairage à LED optimisés. L’entreprise compterait seulement une dizaine de concurrents directs dans le monde.

Un système d’éclairage à la portée des clients

Créée en 2009 par trois ingénieurs de la Filière Innovation-Entrepreneurs (FIE) de l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS), Effilux a remporté plusieurs prix récompensant ses innovations technologiques. En 2009 et 2010, elle est distinguée au concours national d’aide à la création d’entreprise de technologies innovantes dans les catégories Emergence et Création-développement. L’an dernier, la revue Mesures lui a attribué un prix dans la catégorie Vision industrielle pour son EFFI-Flex. Commercialisé depuis mars 2012, cet outil modulaire permet au client de choisir l’angle d’émission de la lumière, la longueur d’onde et le nombre de LED. « C’est un produit très pratique car le client peut lui-même faire varier son produit en adaptant la lentille à ses besoins », explique Arnaud Mestivier. Aujourd’hui, Effilux réalise environ 25 % de son chiffre d’affaires (CA) avec ce produit.

La gamme d’Effilux compte une dizaine de systèmes d’éclairage. Par exemple, la gamme EFFI-Lase émet une ligne de lumière utilisée notamment pour la triangulation 3D. Deux nouveaux produits sont sur les tablettes : un linéaire 2.0 et un système modulaire de son EFFI-Flex adapté pour un éclairage annulaire, c’est-à-dire avec des LED positionnées autour de l’objectif de la caméra de contrôle.

30 % du chiffre d’affaires réalisés à l’étranger

Effilux a réalisé environ 750 000 euros de CA en 2013. « Il progresse de 30 % chaque année depuis la création d’entreprise », précise Arnaud Mestivier. Environ 35 % sont réalisés par des prestations sur mesure. Le niveau de connaissance des ingénieurs de l’Institut d’Optique permet de répondre rapidement aux demandes spécifiques des clients. A noter que la société réalise 30 % de son CA à l’étranger.

Depuis un an, l’équipe d’Effilux (8 personnes) s’est installée dans des locaux de 350 m2, dans la zone d’activité de Courtabœuf, aux Ulis. Pour autant, elle conserve des liens étroits avec le 503, où elle revient régulièrement pour utiliser le FabLab et son imprimante 3D. Effilux a également reçu une subvention de l’Agence nationale de la recherche qu’elle partage avec l’IOGS pour mener un projet commun dans le domaine des lasers.

Olivier Fermé

www.effilux.fr

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Le 503 à bras ouverts pour les professionnels de l’optique-photonique

4 visite Afop 1Après le Synchrotron Soleil, le Laboratoire pour l’utilisation des lasers intenses (Luli) à l’Ecole Polytechnique, le FabLab de l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS). Dans le cadre des Rencontres Recherche & Industrie Ile-de-France, organisées par l’Association française de l’optique-photonique (AFOP) en partenariat avec Opticsvalley, une quinzaine de dirigeants d’entreprises et de partenaires du syndicat professionnel d’optique-photonique ont visité le 503, jeudi 19 septembre. Cette visite est venue ponctuée deux journées de rencontres en Essonne, d’abord à Evry et sa région sur le thème optique et santé, puis sur le plateau de Saclay à la découverte de ses principales infrastructures et industries de pointe.

Si le FabLab a constitué le temps fort de la visite du 503, les professionnels de l’optique-photonique présents ont découvert sur place tout un environnement propice à la création d’entreprises innovantes. Comme l’a rappelé Philippe Aubourg, directeur du 503, « 100 % des entreprises créées ici sont toujours en activité aujourd’hui. Ces onze entreprises ont généré 80 emplois directs et 4 M€ de chiffres d’affaires cumulés ». Mais, Philippe Aubourg de préciser que « le 503 n’est pas une pépinière d’entreprises, mais le lieu d’accueil d’une filière de formation à la création d’entreprise, la Filière Innovation-Entrepreneurs (FIE), dont l’originalité est de prendre les élèves très tôt dans leur envie d’innover ».

« Le 503 a vocation à apporter son expertise sur les projets »

Le centre entrepreneurial de l’IOGS se veut un lieu ouvert. Le FabLab, notamment, est à la disposition d’entreprises extérieures au 503. Sur place, par exemple, il est possible de réaliser des impressions 3D, des cartes électroniques, de disposer d’appareils de mesure thermique et d’une grande variété d’outils, tels des lasers et des lentilles. Un atelier de mécanique a également été installé au mois de septembre. Pour compléter le dispositif, le FabLab abrite deux salles laser et, dans les mois qui viennent, une salle blanche devrait être mise à la disposition des résidents comme des entreprises extérieures. « Au-delà de ces services, le 503 a vocation à apporter son expertise sur les projets », ajoute Philippe Aubourg.

Avec ses 10 000 m2, le 503 dispose encore d’espaces libres pour les entreprises qui souhaiteraient s’y installer. Le bâtiment possède aussi un amphithéâtre de 250 places pour l’organisation d’événements.

Olivier Fermé

www.afoptique.org

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